Plan de la campagne agricole 2013-2014 : Les perspectives sont exceptionnelles !

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Les prévisions de production sont estimées, (campagne 2013-2014) pour la production céréalière, à 7.590.690 tonnes et pour la production de coton graine à 522.000 tonnes, selon le communiqué du ministère de l’agriculture.

 

Le coût du plan de campagne agricole 2013-2014 au Mali est estimé à 111 milliards 947 millions 250 mille 488 francs CFA (soit plus de 2 milliards USD) à répartir entre l’Etat malien, ses partenaires et les producteurs, poursuit le communiqué.

 

Il faut préciser que ce plan de campagne agricole, qui prend en compte dans les prévisions les aléas climatiques et l’évolution de l’environnement national et international, a fait l’objet d’une communication lors du conseil des ministres du 24 avril 2013.

 

Le plan qui part du bilan de la campagne agricole 2012-2013, a été élaboré avec les services techniques de l’Etat, la profession agricole et le secteur privé dans un contexte socio-économique marqué par la crise que le pays a connue à partir de mars 2012. Le plan est bâti autour de programmes d’intensification agricole de sept cultures ciblées qui contribuent à l’atteinte de la sécurité alimentaire, à savoir le riz, le maïs, le blé, le sorgho, le mil, le niébé et le coton.

 

 

Ces programmes d’intensification agricole seront renforcés par des actions de protection des végétaux, de lutte contre les déprédateurs, de production de semences certifiées, de recherche agricole, d’aménagements hydro-agricoles et d’appui conseil aux producteurs, rassurent les autorités maliennes.

 

 

Le plan de campagne agricole est un ensemble d’activités, de ressources et de stratégies cohérentes destinées à atteindre des objectifs de sécurité et souveraineté alimentaires et de réduction de la pauvreté. Les activités sont réalisées entre le 1er mai de l’année en cours et le 31 mars de l’année suivante, précise le gouvernement malien.

 

 

Par ailleurs, une communication relative à la mise en place d’un mécanisme de développement de l’irrigation au Mali a fait, également, l’objet de ce conseil de ministre du 24 avril 2013 ; puisque le Mali dispose d’un immense potentiel de terres irrigables dont la mise en valeur est restée insuffisante faute de financement.

 

 

« Si la participation du secteur privé aux couts d’investissement des aménagements est un moyen d’appropriation des aménagements par les bénéficiaires et un accélérateur du rythme desdits aménagements, elle rencontre des difficultés de financement et de mise en œuvre », précise le communiqué.

 

 

Cependant, la Stratégie Nationale de développement de l’irrigation adoptée par le gouvernement en 1999 prévoit l’accélération du rythme des aménagements hydro agricole grâce à la constitution d’un partenariat entre l’Etat, les bénéficiaires et le secteur privé.

 

 

Adama DAO

 

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