Dans le cadre du processus de validation du plan de campagne 2021-2022, le Comité exécutif national de l’agriculture (Cena) a tenu sa 10ème session le lundi 16 mars à la Primature.
Cet exercice annuel réunit les acteurs du secteur rural autour du Premier ministre, pour passer en revue les résultats de la campagne écoulée et la projection de la prochaine. Elle vise à veiller à l’application de la loi d’orientation agricole. Le Comité exécutif national de l’agriculture (Cena) est notamment chargé de participer à la définition et veiller à la cohérence, et adopter avant le 31 mars de chaque année le rapport annuel sur les mesures prises pour l’exécution de la loi d’orientation agricole et sur les modalités de sa mise en œuvre.
“L’économie malienne repose essentiellement sur le secteur rural avec près de 80 % de la population active, et contribue à environ 40 % au PIB. Conscient de cette position stratégique, les hautes autorités ont décidé de faire du secteur agricole le moteur du développement économique du pays”, a confié Dr. Boubou Cissé. “Pour atteindre cet objectif, le gouvernement s’est engagé à allouer chaque année 15 % du budget national au secteur agricole. Les résultats de la campagne agricole 2019-2020 sont encourageants. Souligne Boubou cissé le Premier ministre.
Le plan de campagne est un instrument de mise en œuvre de la politique de développement agricole qui s’inscrit dans la politique de cadrage macro-économique du pays. La préparation du plan triennal de campagne agricole consolidé et harmonisé entre 2020, 2021 et 2022, a lieu au niveau local, régional et national par les structures nationales avec l’accompagnement de la CPS-SDR.
La mise en œuvre du plan de campagne contribuera à l’atteinte des objectifs liés à la souveraineté et la sécurité alimentaire et nutritionnelles ainsi qu’à l’amélioration des revenus des 1 313 503 exploitations agricoles et à la réduction de la pauvreté.
Les productions céréalières attendues au titre de cette campagne agricole sont respectivement plus de 11 093093 tonnes ainsi le taux d’accroissement annuel moyen des superficies tournent autour de 2 %. Cela dénote l’intensification des différentes filières.
Par ailleurs, en matière d’engrais, l’intensification de la production nécessite l’utilisation de 355176 tonnes de tous types d’engrais. Et ce coup est évalué à plus de à 121 milliards de F CFA.
Oumou Fofana