Pénuries de denrées alimentaires : Cher oignon !

1

Une nouvelle augmentation des prix de certains produits alimentaires est constatée au Mali. A Bamako, c’est le cas de l’oignon avec des prix qui ont presque doublé à certains niveaux.

Des clients indiquent que les commerçants ne cherchent qu’à faire des profits. Mais ces derniers disent déplorer la cherté pour justifier la hausse. L’oignon est rare sur les marchés et très loin d’être à prix abordables ces temps-ci avec le prix du kilo atteignant 1000 F CFA sur certains marchés de Bamako. Une situation qui fait beaucoup grincer les dents.

Les prix de nombreuses denrées alimentaires ne cessent de flamber depuis plusieurs mois, mais celui de l’oignon fait beaucoup plus grincer les dents tant la hausse dépasse les limites raisonnables. L’oignon, ingrédient phare de la majorité des plats maliens, a également connu de fortes hausses dans le reste du pays en atteignant 1 000 F FCA le kg à Bamako.

Entre les étals du marché de Magnambougou, Aïcha Sidibé remplit son sac avec des légumes… mais exceptionnellement, elle n’achète pas d’oignon. “Trop cher ! Je n’ai pas assez d’argent !”, dit-elle.

Au marché de Missabougou, la situation est alarmante au point que cette denrée devient intouchable. Les femmes sont sur place pour faire leurs achats pour préparer leurs repas, mais elles sont dans le désarroi. Assis devant son magasin, Ibrahim Sylla nous fait savoir que “à cause de cette hausse, les clients ne sont plus fréquents. Donc, il faut que l’Etat approvisionne le marché en oignons importés”.

Un autre vendeur qui répond au nom de Seydou renchérit : “Je ne vends pas des sacs d’oignons en gros. Je les ai achetés à 22 000 F FCA et je suis obligé de les vendre en détail au prix de 1000 F CFA le kilogramme”, explique ce jeune vendeur détaillant.

Astou, une femme de ménage a fait ses achats pour préparer le repas. “C’est très dur ce que nous vivons. L’oignon est très cher. Les boutiquiers refusent de vendre même en détail soif par kg ou demi-kilogramme”, déplore-t-elle.

Djénéba Sinayogo, ménagère souligne : “Depuis que l’oignon a commencé à augmenter, je n’ai pas fait de sauce d’oignon parce que je n’ai pas beaucoup d’argent et tous les condiments sont très chers. Donc je vais attendre que le prix de l’oignon baisse pour recommencer à faire des sauces d’oignons”.

Mariam Dramé

(Stagiaire)

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!