Permettre aux anciens de partager leurs expériences techniques, administratives et financières avec la nouvelle génération, qui a aujourd’hui en charge la conduite du développement économique, social, culturel et politique de notre pays, dont l’ambition est la modernisation du secteur agricole, qui constitue le levier essentiel par lequel notre Mali peut devenir exportateur et émergent grâce à une agriculture moderne, compétitive et diversifiée.
Telle était la quintessence d’une conférence-débat qui a mobilisé des cadres du ministère du Développement Rural et l’Association Malienne des Anciens Fonctionnaires Internationaux des Nations Unies (AMAFINU), le jeudi 1er octobre 2015 au CICB.
Y ont également pris part, le ministre Commissaire à la Sécurité Alimentaire, des représentants des partenaires techniques et financiers et des responsables de la Direction nationale du Commerce et de la Concurrence
Espace de réflexion pour tous les acteurs des départements du Développement Rural et du Commerce, ainsi que les partenaires techniques et financiers impliqués dans la promotion de la filière riz, la conférence aura été l’occasion pour les participants de partager, à travers des présentations, les expériences et préoccupations, pour une meilleure orientation des efforts pour le développement rizicole au Mali.
Les travaux ont porté, entre autres, sur une communication principale sur la problématique de l’autosuffisance en riz au Mali et sur 5 autres sessions, portant respectivement sur la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR); les disponibilités en eau pour la riziculture, la diversification des cultures, les questions foncières, la taille des exploitations rizicoles et le financement des aménagements à l’Office du Niger.
S’y ajoutent les nouveaux paquets technologiques pour un nouveau palier d’intensification de la production du riz – possibilités d’intensifier d’autres types de riziculture par la recherche; la question des importations de riz au Mali et la production de riz dans la zone CEDEAO: la place du Mali.
Pour Dr Bocari Tréta, cet exercice est une impérieuse nécessité, quand on sait l’importance du riz dans les habitudes alimentaire au Mali. En outre, le riz contribue à environ 5% à notre PIB. La filière riz constitue un secteur stratégique et le Gouvernement du Mali consacre chaque année un budget de plus de 15 milliards de FCFA au profit des exonérations des importations compensatoires de riz.
Environ 200 000 ménages dépendent de la riziculture et la consommation du riz est de de 79 kg / habitant / an, avec une préférence pour le riz local. Bref, le riz est une céréale très consommée, tant en zone urbaine qu’en zone rurale.
Il faut signaler que l’AMAFINU est une association dont l’objectif est de promouvoir l’entraide entre ses membres et de conseiller et d’assister, dans la mesure de ses moyens et selon ses compétences disponibles, les autorités ainsi que les institutions maliennes.
Yaya Samaké
