Les acteurs du Fond International de Développement Agricole (FIDA) ont animé, le vendredi passé, un point de presse dans la salle de conférence de la DFM du Ministère de l’Agriculture. L’objectif était d’informer les hommes de médias sur les réalisations, la vision et les perspectives du Projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali (PAPAM).Il a été animé par le chargé de mission de FIDA au Mali, Filipe Remi ; le coordinateur du projet PAPAM, Moussa Camara, et c’était en présence du Conseiller technique du Ministère de l’agriculture, Mamadou Natio.
Le coordinateur du projet, Moussa Camara a dit que le FIDA se focalise sur la petite irrigation, donc c’est voir ce qu’on peut faire en termes de petite irrigation, d’aménagement de bas-fond, de petite périmètres maraîchers, aider les gens à augmenter leur productivité. Selon lui, il y a des acquis qui ont été développés sur les bas-fonds en particulier, il y a plus de 1000ha de Bas-fond qui ont été aménagé, l’objectif visé tourne autour de 2000 mais en réserve il ya encore 1600ha en phase terminale. Il a soutenu qu’il y’a plus de 150ha de périmètre maraicher qui ont été réalisé. Le PAPAM a développé une composante d’adaptation au changement climatique, et une composante sur le bio digesteur pour permettre de recycler les matières organique, a-t-il précisé. D’ajouter que le projet a reçu à installer 600 bio-digesteur en 4 ans et le taux d’utilisation de ce bio-digesteur est estimé à peu près à 75%. Et de faire savoir que le projet a apporté un appui à 30 communes à l’intérieur du pays. Mais par rapport au taux de décaissement global du PAPAM est de 73% en 2017 contre 47,51% en 2016, contrairement au FIDA, il est de 75% en 2017, a-t-il souligné.
Le chef de la mission du FIDA au Mali, Filipe Remi a affirmé que le FIDA est une agence des Nations Unies, créé en 1978 pour lutter contre la pauvreté rurale et pour répondre au problème de sécurité alimentaire et nutritionnelle, et a commencé à travailler au Mali en 1982. A ses dires, le FIDA est spécialisé dans le secteur agricole et fait des prêts et des dons sur le secteur agricole. Pour le PAPAM c’est une expérience intéressant parce que c’est un projet en partenariat avec d’autres bailleurs.
« Le projet va s’achever en juillet 2018, donc on est un peu à l’étape de Bilan, on vient de faire une supervision sur le terrain et je crois que la meilleure façon, le meilleur indicateur de savoir si un projet fonctionne bien, c’est d’aller sur le terrain et de discuter avec les bénéficiaires voir si oui ou non, il ya un retour positive de leur part. Donc on revient du terrain, on a tous été intéressé sur le terrain par le retour. On est dans une dynamique positive qui veut dire que tout est possible », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, le budget total du projet au début était à 150 Millions de dollars avec une partie de la Banque Mondiale de 70 Millions et le deuxième bailleur c’est le FIDA avec un peu plus de 40Millions de dollars qui ont été alloué à ce programme.
M. TRAORE
Le Fondement
