Deux milliards de FCFA, c’est l’abondement versé en 2015 au compte du Fonds National d’Appui à l’Agriculture (FNAA), sous l’ère IBK, pour donner redynamiser le secteur agricole.
Le Fonds National d’Appui à l’Agriculture, créé en juillet 2010, est un dispositif de la Loi d’orientation agricole adoptée par l’Assemblée nationale le 16 août 2006. Il est constitué de trois guichets dont le premier est destiné au développement agricole, notamment le financement de l’appui aux activités agricoles et péri-agricoles dans le respect des principes et objectifs globaux et spécifiques de la politique de développement agricole fixée par le gouvernement.
Le second, relatif au risque et calamité agricoles, vise à minimiser l’impact des risques majeurs et des calamités sur le développement agricole et des conditions de vie des populations rurales.
Quant au troisième dénommé Fonds de garantie et bonification, il vise à garantir partiellement ou en totalité les emprunts contractés par les exploitants agricoles.
Il connaît des difficultés majeures pour sa mise en œuvre, notamment l’insuffisance d’appropriation des textes qui le régissent, la faible représentativité des OPA dans l’orientation du fonds, l’absence d’un comité de gestion et autres.
Consciente de l’importance que revêt le secteur agricole dans la vie du pays, la Coordination Nationale des Organisations Paysannes (CNOP) a tenu un atelier les 25, 26 et 27 octobre dernier pour dégager des propositions en vue de contribuer à la mise en œuvre du fonds et à la réalisation de la souveraineté et de la sécurité alimentaire du pays.
Durant les trois jours, le ministère de l’agriculture, les services techniques et les professions agricoles, et les collectivités territoriales se sont limé les cervelles en vue de donner une nouvelle orientation au Fonds.
« Au regard des insuffisances constatées et des interrogations soulevées dans sa mise en œuvre, il est urgent d’engager des réflexions avec l’ensemble des parties prenantes, en vue de reformuler des propositions pour donner une nouvelle orientation à la mise en œuvre», a justifié Souleymane Massa Makan Kéita, à la cérémonie d’ouverture de l’atelier.
Tel que souligné par le représentant du ministre de l’Agriculture, Seydou Kéita, c’est en 2015, sous le régime actuel qu’un nouvel abondement de 2 milliards de FCFA ont réellement été versés pour l’opérationnalisation du FNAA. Une preuve de plus que le monde paysan est une priorité du Chef de l’Etat, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita.
Cyril ADOHOUN
Le terme de développement au Mali réside d’abord dans l’auto-suffisance alimentaire et les autorités maliennes en l’occurrence le Chef de l’Etat n’y manque pas. En illustre son engagement à élever le budget alloué à l’agriculture de 15% à 15,1% de budget national.
Comments are closed.