La lutte contre les OGM (Organisme Génétiquement Modifiés) doit être un combat de tous les instants. C’est ce qu’a annoncé le Pr Assetou founè Samaké. C’était à la faveur d’une journée de réflexion, initiée à ce sujet par le Rassemblement pour la Démocratie et la Solidarité (RDS). C’était ce samedi au Centre International de Conférence de Bamako.
Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) sont, selon les spécialistes, « des êtres vivants (animal, végétal, microorganismes) modifiés par les biologistes afin de leur conférer de nouvelles propriétés ou caractéristiques) ». Ces transformations d’ordre artificiel permettent d’introduire dans le patrimoine génétique d’un organisme, un ou plusieurs gènes, qui lui sont étrangers, dans le but soit d’ajouter, de supprimer, ou de modifier certaines de ses caractéristiques. Ces gènes ainsi introduits peuvent provenir de n’importe quel autre organisme vivant.
Les dangers provoqués par les OGM chez l’homme, se manifestent par des allergies, des cancers, de l’obésité, ou de l’intoxication alimentaire… c’est pourquoi, les OGM font l’objet de débats houleux. Même dans des pays ils ont vu le jour. Pays qui ont vite constaté les dangers liés à leur consommation par l’homme. Ainsi, en France, la loi fixe les conditions de fabrication, d’utilisation et de distribution des OGM. L’autorisation de mise en culture n’est accordée qu’aux variétés qui ne présentent aucun risque de dissémination lié à leur consommation.
Mais au Mali, la consommation des OGM et les risques encourus par les populations sont passés sous silence. Pour accroitre leur rendement, les paysans préfèrent les cultures transgéniques aux cultures traditionnelles. Les consommateurs qui sont dans l’impossibilité de distinguer le riz transgénique du riz local, s’en remettent aux décideurs politiques.
Selon Assétou Founè Samaké, professeur à la Faculté des Sciences et Techniques de Bamako (FAST) et non moins conférencière à cette journée de réflexion, c’est là ou le bât blesse. A l’en croire, la loi sur les OGM est passée à l’Assemblée nationale comme une lettre à la poste. Ouvrant, du coup, la voie à tous les excès. «Nous consommons, que nous le voulions ou pas, les OGM de manière directe ou indirecte. Prenez l’exemple du coton, le coton transgénique contient des propriétés qui tuent spontanément tout insecte qui a la malchance de bouffer une de ses feuilles. Dans notre pays, certaines ethnies consomment des feuilles de coton. Et les graines de coton sont utilisées pour fabriquer l’huile, et les détritus utilisés comme tourteaux pour le bétail, dont nous consommons la viande. Ceux qui cultivent ce coton ne se doutent pas que les insecticides peuvent nuire à l’être humain, voire le détruire », avertit le Pr Samaké.
Pr. Younouss Hameye Dicko, président du Rassemblement pour la Démocratie et la Solidarité (RDS) a, quant à lui, réitéré la détermination de son parti à combattre toutes les formes de terrorisme, dont le terrorisme alimentaire, qui, selon lui, nous est imposé par les multinationales.
Mamadou Togola
I’m good at speaking my mind, but not so good at expressing my thoughts in written words. You are good at writing as proven through reading your article. I enjoyed reading your very informative article.
PAUVRE BELLAH KI NE SE RECONNAIT MEME PAS COM TEL.
Comments are closed.