Présidée par Amadou Samaké, Conseiller Technique au ministère du Développement Rural, cette session avait à son ordre du jour l’état d’exécution des recommandations de la 17ème session, l’état d’exécution du budget 2014 et la présentation AP du Budget 2015, l’état d’exécution du budget 2014 et la présentation du programme d’activités 2015, entre autres.
Ce programme 2015 intègre à la fois les objectifs de la Politique de Développement Agricole, du Programme National d’Investissement Prioritaire dans le Secteur Agricole, de la Loi d’Orientation Agricole, du Plan de campagne agricole élaboré par la Direction Nationale de l’Agriculture, du Contrat de performances du Ministère du Développement Rural au titre de la campagne agricole 2015 – 2016, du Plan national de gestion de la fertilité des sols et du Cadre Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté.
En somme, on notera un bond de 2 000 tonnes de céréales, si les conditions le permettent. Cela, quand on sait la dernière campagne avait permis à l’Office d’enregistrer une production d’un peu plus de 17 000 tonnes de céréales.
Faisant le bilan de la dernière campagne agricole à l’OPIB, Amadou Samaké a rappelé les contraintes. «Malgré des conditions favorables, certaines contraintes majeures ont négativement impacté le niveau des réalisations. Il s’agit, entre autres, de l’insuffisance pluviométrique et sa mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace, l’arrêt précoce des pluies, la rareté et le coût élevé de la main d’œuvre agricole».
Au regard de ces contraintes, la production céréalière de la zone a été d’environ 17 000 tonnes, pour une prévision de 20 700 tonnes, soit un taux de réalisation de 82%. Par rapport à la campagne 2013 / 2014, on note une réduction d’environ 1%. Pour le Conseiller Technique au ministère du Développement Rural, cette production couvre largement les besoins de la consommation de la population locale et dégage un excédent céréalier d’environ 2 000 tonnes.
Selon lui, la campagne 2015 / 2016, sera marquée par le démarrage du Projet de renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région de Koulikoro, l’absence d’activités agricoles de contre-saison irriguée, le démarrage des travaux de revêtement des canaux secondaires et l’implication des deux centres de prestations agricoles dans les activités de production.
Yaya Samaké