A la date du 25 juin, précise-t-il, sur les 41 050 ha prévus pour la culture du petit mil, 700 ha ont été labourés et semés soit 2%, pour le sorgho 16 ha sur 11 170 prévus ont été réalisés soit 1%, pour le maïs 3 ha sur 1 200 ont été réalisés soit 0,25%, pour le fonio 70 ha sur 170 ont été mis en valeur soit 41%. Les paysans sont en train de semer le piment, l’aubergine, le gombo mais ils sont confrontés à une insuffisance de semences améliorées et d’équipements agricoles. Au chapitre de l’engrais subventionné, le quota alloué au secteur ne couvre pas les besoins exprimés par les paysans, relève notre interlocuteur.
Dans la zone Office du Niger, précisément dans les zones de productions de Niono et N’Débougou, partout le riz de contre saison 2013-2014 est au stade du battage. Le battage du riz est presque achevé dans la zone de Niono (98%) et dans celle de N’Débougou (99%). Pour la nouvelle campagne, les travaux d’installation des pépinières, de repiquage et de labour des parcelles sont en cours. A N’Débougou, les pépinières sont installées à 70%, le repiquage est fait à 30%, le labour à 40%. Dans cette zone seront mis en valeur cette année 16 696 ha en casier pour une production attendue de 110 194 tonnes soit 6,30 tonnes à l’hectare, et 500 ha en hors casier pour une production attendue de 2 650 tonnes.
Quant à la zone de Niono, les pépinières sont installées à 90%, le repiquage est fait à 20%, le labour des parcelles à 50%. Cette année, il est prévu 13 696 ha en casier pour une production attendue de 89 435 tonnes soit 6,53 tonnes à l’hectare, et 550 ha en hors casier pour une production attendue de 3 025 tonnes soit 5,50 tonnes à l’hectare.
Tout comme dans la zone sèche, les paysans de la zone Office du Niger ont des besoins d’équipements agricoles. Le manque d’équipements explique en partie le retard accusé par certains paysans dans les travaux champêtres, selon nos interlocuteurs. Ce retard peut être préjudiciable car en cas de fortes pluies successives certaines parcelles deviennent inexploitables à cause de l’inondation.
Au plan phytosanitaire, la récente intervention aérienne opérée par le service de la protection des végétaux a été salutaire parce que la menace des oiseaux était forte. Pour l’heure, aucune présence de chenilles ni de rats n’est signalée dans les parcelles.
Notons enfin que dans les zones de Niono et N’Débougou, la livraison des cautions techniques aux paysans pour l’accès aux engrais subventionnés par l’Etat a démarré et se poursuit normalement. Il en est de même dans les autres zones, selon nos d’informations. Rappelons que le prix des engrais subventionnés par l’Etat cette année est 11 000 Fcfa le sac de 50 kg contre 12 500 Fcfa les années précédentes.
C. O. DIALLO
AMAP-Niono