Faire du Mali un pays où la ville ne combat pas la campagne, mais la complète et l’accompagne. Un pays où la ville ne vit pas sur le dos de la campagne, mais contribue à la renforcer et à la développer. Telle est la vision de Moussa Mara pour soutenir le monde rural. Face à la presse au QG de son parti au Quartier du Fleuve, vendredi dernier, le candidat de Yelema a présenté sa stratégie de promotion du monde rural.
Après le thème de la solidarité, il y a une semaine à Koulikoro, le porte-étendard du parti Yelema à la présidentielle de 2012 a exposé sa vision sur le monde rural, vendredi dernier. Elle repose non seulement sur des dispositifs institutionnels de soutien et des investissements pour rendre les zones rurales propices au progrès, mais aussi sur un soutien multiforme et permanent aux ruraux.
Il s’agira essentiellement de lutter contre la désertification, par la mise en œuvre systématique d’actions de reboisement de type Sahel Vert, par la création de pépinières dans les villes et les villages, en particulier dans le Sahel; de vulgariser les plantations villageoises sur l’ensemble du territoire national, en instaurant l’obligation de plantation d’arbre pour compenser la coupe d’un arbre, de soutenir la formation initiale dans tous les domaines de l’agriculture, par le développement de spécialisations, au sein des Instituts de Formation Paysanne, autour de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture spécialisée, dans quelques cultures rentables, pouvant jeter les bases d’une véritable agro industrie pour le pays.
«Le développement de la ruralité se traduira, avec nous, par des actions multiformes à destination de nos braves populations rurales, qui bénéficieront de notre sollicitude de tous les instants et de notre attention accrue. Vers le renforcement de leurs capacités et la densification de leurs réseaux d’organisations professionnelles et communautaires. Vers la modernisation de leurs outils de production et la pleine utilisation de nos bonnes pratiques culturales et de la recherche. Vers le développement de l’esprit d’entreprenariat rural, en particulier au profit de la jeunesse, l’accroissement de l’implication du secteur privé et la multiplication des opportunités d’emploi comme socles des économies locales et des économies rurales vigoureuses à ériger» a précisé le candidat de Yelema.
Pour Moussa Mara, il faut inverser la tendance selon laquelle vivre à la campagne et par la campagne demeure en Afrique et au Mali un choix dégradant. Pour relever ce défi, selon le candidat de Yelema, il est temps de poser les jalons pour le maintien et le développement de l’harmonie sociale de ce secteur, seul gage de la quiétude de nos compatriotes. Pour ce faire, Mara propose l’inscription du développement rural au cœur de l’agenda national et la promotion de la ruralité, qui ne sera pas la cinquième roue de sa politique mais la principale. «Nous allons ainsi nous employer à faire en sorte que le citoyen malien, partout où il se trouve, ait accès aux services de base indispensables à son épanouissement individuel, familial et collectif» déclare Moussa Mara.
Yaya Samaké