Dans une lettre en date du 27 juillet 2015, le CPC informe le ministre Tréta de ses intentions de faire partir à tout prix Bakary Togola et son équipe qui dirigent “illégalement” les instances de l’UN-SCPS depuis octobre 2014.
Dans sa correspondance, le Collectif indique au ministre qu’il a saisi la présidence de la République de l’affaire laquelle s’est dessaisie du dossier à son profit, mais jusque-là sans suite.
“Vous avez été la première autorité que nous avons contactée. Entre octobre 2014 et maintenant, deux correspondances et une demande d’audience sur la mise en place non orthodoxe de l’actuel bureau illégal et illégitime de l’UN-SCPC sont restées sans suite. Et, au lieu d’engager un dialogue franc et constructif avec tous les cotonculteurs, pour un règlement rapide et sans frustration de la question, vous avez préféré choisir un clan ; à savoir : le bureau mis en place de haut en bas, sans renouvellement de nos instances de base. Alors que nous pensons que vous êtes là pour nous tous, vous êtes allé jusqu’à nous menacer. Entre-temps, le bureau illégal que vous défendez et soutenez par tous les moyens, continue ses activités normalement”, souligne le Collectif.
Le Collectif prévient que la situation ne saurait perdurer vu “notre détermination à en découdre avec ce bureau mis en place de haut en bas, contrairement aux règles démocratiques et à l’esprit de la loi Ohada”.
“Par la présente lettre, poursuit le CPC, nous venons donc vous informer officiellement que dans les mois à venir, nous allons entreprendre des actions vigoureuses, mais légales, pour être dans nos droits, c’est-à-dire le renouvellement pur et simple de nos instances, de la base au sommet. Et nous vous tiendrons pour seul responsable de tout ce qui pourrait advenir”.
Notons que Bakary Togola a été élu président de l’organisation en 2007 pour un mandat de 3 ans renouvelable une seule fois. Depuis lors il n’y a eu d’élection qu’en octobre 2014 aux termes de laquelle Bakary Togola a été réélu en violation des textes de l’organisation.
A suivre !
Maliki Diallo
Mon frère IBK et son Ministre sont tous pareils dans ce problème là. il y a pas de droit au mali tout le pouvoir qui arrive fait les affaires à son coté
Je pense sincèrement que monsieur le ministre du développement rural qui est aussi le SG du parti présidentiel doit anticiper sur les problèmes. Que de salive ont coulé sur cette affaire et s’il faut aller à l’extrême pour avoir son droit. je pense que Mali démocratique n’a pas besoin de cela.
Quand on est un homme d’Etat la partialité n’est pas de mise et déjà en tant que Ministre si le boos du développement rural gère ce problème avec indifférence, c’est pas la peine pour IBK de continuer avec lui.
Comments are closed.