Ministère du Développement Rural : Record de réformes pour booster les productions

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En effet, les statistiques pays  traitent l’Agriculture comme une activité économique parmi d’autres. Or, l’Agriculture en tant que mode de vie, patrimoine, identité culturelle, pacte antique avec la nature, cette agriculture là n’a pas de prix. En outre, ces statistiques ne comptabilisent pas la contribution de l’Agriculture à la survie de l’habitat et du paysage, la conservation des sols, la gestion des bassins versants, le piégeage du carbone, la conservation de la biodiversité.

L’économie malienne est essentiellement agricole. Jusque-là, la majeure partie de la production provenait des exploitations familiales agricoles pratiquant une agriculture de subsistance. Les principales cultures vivrières sont le mil, le riz, le sorgho, le fonio, le blé et le maïs. Les arachides, le coton et la canne à sucre sont les principales cultures d’exportation. L’élevage constitue une activité également très importante. Avec l’augmentation rapide de la population, les besoins croissants en bois de combustion ont entraîné une déforestation à grande échelle.

En matière des principaux services d’appui à l’agriculture, le modèle malien est spécifique dans la mesure où le pays dépendait dans une grande mesure de l’aide externe.  Ainsi si la définition des Politiques liées aux services à l’Agriculture est une responsabilité exclusive du niveau national, il n’en va pas de même pour le financement de ces services. Les partenaires techniques au développement contribuent avec le gouvernement malien au financement des programmes de formation, vulgarisation, recherche et crédit.

Dans ce contexte, développer l’Agriculture consiste aussi à entreprendre des réformes robustes et courageuses. Ces derniers mois, le Ministre du Développement Rural, Dr Bokary Treta s’y est attelé avec détermination, adhésion politique et cohésion gouvernementale. Pour y parvenir, une quinzaine de textes a été adopté dans le cadre du Programme de travail gouvernemental pour promouvoir le secteur agricole dans toutes ses dimensions. Il s’agit notamment : de la loi déterminant les principes et les conditions de gestion de la pêche et de l’aquaculture adoptée en novembre 2014 ; de la ratification de l’accord de financement n°5286-ML, signé à Washington, le 08 octobre 2013 entre le Gouvernement du Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement du programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO), phase II adoptées en mai 2014 ; de la loi portant ratification de l’ordonnance n°2013-014/P-RM du 25 novembre 2013 autorisant la ratification de l’accord d’Itisna’a relatif au projet n°2MLI 0127, signé à Bamako le 6 août 2013, entre le Gouvernement du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID), pour le financement du projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire au Mali ; la ratification de l’ordonnance n°2013-014/P-RM du 25 novembre 2013 autorisant la ratification de l’accord d’Itisna’a dans le cadre de la déclaration de Djeddah relatif au projet n°2MLI 0128, signé à Bamako le 6 août 2013, entre le Gouvernement du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID), pour le financement du projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire au Mali approuvé par l’Assemblée Nationale el 12 juin 2012 et de la ratification de l’accord de prêt signé à Bamako, le 23 janvier 2014 entre le Gouvernement du Mali et le Fonds Africain de Développement (FAD) en vue du financement du projet de renforcement de la sécurité alimentaire par le développement des cultures irriguées (PRESA-DCI).

S’y ajoutent l’ordonnance n°2013-013/P-RM du 25 novembre 2013 autorisant la ratification de l’accord de prêt relatif au projet n°2MLI 0126, signé à Bamako le 6 août 2013, entre le Gouvernement du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID), pour le financement du projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire au Mali en juillet 2014. Ces accords atteignent pour le premier plus de 25 milliards de fcfa et le second  plus de 3 milliards ; la création de la Cellule d’appui à la valorisation des sous-produits d’abattage en juillet 2014 et la loi de  ratification de l’ordonnance N°2015-016/P-RM du 02 avril  2015  portant création de l’Agence d’aménagement des Terres et de Fourniture de l’Eau d’Irrigation(ATI), la loi  autorisant la ratification de l’ordonnance de Accord de prêt, signé à Bamako, le 9 avril 2015, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement  partiel du programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS), Aménagement de 8000 hectares du casier de Kandara dans la zone de Djenné en juillet 2015.

CCOM/MDR

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1 commentaire

  1. L agriculture l éducation la sante doivent être la priorité de notre pays
    Avéc tout les sommes dilapidés par ibkon l’agriculture maliens pouvais avancer

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