Les membres du collectif des cotonculteurs du Mali se sont réunis le 20 mai dernier à Markacounko. L’objectif était de faire le bilan de l’année écoulée, parler de la vie du collectif mais aussi faire des propositions pour la campagne agricole à venir. La rencontre était animée par Mahamadou Traoré dit N’Tigui Madou, Mamadou Konaté de Fana appuyé par certains membres du bureau. Les mauvaises pratiques de Togola ont aussi été dénoncées.
L’agriculture est l’épine dorsale d’un pays. C’est dans le cadre de la promotion de l’agriculture et particulièrement celle du coton pour préparer la campagne prochaine de ce secteur que, les membres du collectif se sont réunis à Markacounko.
Pour les dirigeants du collectif, la campagne agricole du (coton) 2016-217 s’est bien passée dans l’ensemble du pays. Ce, malgré certaines difficultés constatées dans certains champs. La bonne nouvelle a été confirmée par le Président Directeur Général de la CMDT, lors d’une visite à Dioila. Elle a été bénéfique dans la mesure où les paysans sont parvenus à payer toutes leurs dettes durant ladite campagne.
M Mahamadou Traoré dit N’Digui Madou dira que cette réussite est due dans un premier temps à la politique du président de la République Ibrahim Boubacar Keita à aider les agriculteurs. Il est dû aussi à la clairvoyance du PDG de la CMDT qui a pu traduire la volonté du Président de la République, sans oublier le courage, et le dynamisme des paysans qui ont redoublé d’efforts afin que le pays puisse se hisser dans le 1er rang africain, pourquoi pas mondial.
Bakary Togola: le mal aimé ?
Au moment où les paysans se rencontraient à Marcakungo, la journée paysanne se tenait à Ségou pour la journée paysanne. Une autre occasion pour Bakary Togola de berner le président de la République IBK par rapport à la situation qui prévaut au sein de l’union. Il faut rappeler que le même collectif est né suite à l’entêtement de Bakary Togola de s’accrocher aveuglement à la présidence de l’union des cotonculteurs du Mali, contre toute règle. Depuis 2007 M Bakary Togola est à la tête de ce bureau dont le deuxième mandat a pris fin légalement. De 2014 à nos jours, il dirige un bureau illégal au nom d’une loi OHADA qui réglemente l’union des cotonculteurs. L’homme est sur tous les fronts même s’il ne fait plus de poids. Le bureau qu’il dirige n’a jamais organisé une assemblée générale, encore moins, rapproché les paysans pour leur problème. Il ne gère qu’avec son clan.
C’est la raison pour laquelle le collectif a été créé pour lutter contre l’injustice, l’impunité, et la dictature. D’ailleurs aujourd’hui, le collectif se porte bien dans toutes les régions du Mali, à en croire M Mahamadou Traoré dit N’Digui Madou. Le collectif est en train d’enlever tous les obstacles posés par leur adversaire (le bureau dirigé par Bakary Togola) auprès des autorités pouvant les salir. Le collectif est sollicité par les autorités à travers les sujets du coton qui les concernent. Mieux, le collectif a des nouveaux adhérents au quotidien.
Par rapport aux perspectives, les membres du collectif affirment que, tous les matériels nécessaires sont sur place et attendent le démarrage. Pour la réussite de cette campagne qui s’ouvre bientôt, N’Digui Madou, demande aux paysans de redoubler d’effort, et de faire confiance aux autorités du pays.
Par ailleurs, les conférenciers, s’insurgent en faux contre les allégations mensongères d’être à la solde de l’opposition politique entre autre. « Nous ne sommes pas en connivence avec l’opposition et nous n’utiliserons pas des violences pour se faire entendre. La preuve, je suis le maire RPM de Marcacounko » a signalé N’Digui Madou.
Le collectif est contre le prix du Kg du coton à 250 Fcfa pour l’année prochaine dernièrement prononcé par Bakary Togola sur l’ORTM. Selon Madoudjan, ce prix ne concerne que Bakary Togola et non l’ensemble des cotonculteurs. Selon eux, M Togola seul n’est pas habilité à prononcer le prix du coton à la télé
Le collectif demande au Président de la République et le Président directeur général de la CMDT de s’impliquer afin que l’union puisse avoir un bureau légal, élu par l’ensemble des cotonculteurs et d’un clan.
Affaire à suivre !
B.Diam Wagué