Dans le cadre de son programme d’activité, la Plateforme nationale des producteurs de riz du Mali (PNPR-M) a organisé, jeudi, un atelier de renforcement des capacités des acteurs des médias sur la filière riz et ses enjeux. C’était sous l’égide, Abdoulaye Kouréichi, coordinateur national de la plateforme des riziculteurs du Mali.
L’objectif de cet atelier est de renforcer la capacité des hommes de média sur la riziculture en générale surtout les enjeux et les opportunités liés à cette filière. Au cours de la journée d’échange, le coordinateur national de la plateforme des riziculteurs du Mali, Abdoulaye Kouréichi, a échangé avec les hommes de média autour de deux volets de la filière riz. Le premier a concerné la connaissance du riz du champs jusqu’à la consommation. Ce qui a permis aux participants de comprendre les difficultés de la culture du riz jusqu’ à sa consommation.
Le 2e volet a concerné les enjeux de la filière riz notamment les dispositions règlementaires au niveau du pays, les documents cadre et les initiatives en cours pour le développement de la riziculture notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. C’est dans ce cadre qu’Abdoulaye Kouréichi a évoqué les grandes initiatives et des chantiers en cours tel que la Stratégie nationale de développement rizicole (SNDR), le Plan National Semencier (PNS) RIZ, etc.
Il a aussi souligné les insuffisances constatées au fil des années. Toutefois, au nom de ses pairs, le coordinateur national de la plateforme des riziculteurs du Mali se disponible à aider le gouvernement dans la recherche des solutions, au regard de l’importance de la consommation du riz par la population. Abdoulaye Kouréichi a plaidé pour intégration de la profession agricole dans les réflexions stratégiques afin qu’elle puisse être une force de proposition.
Le riz, faut-il le rappeler, est actuellement la seconde culture produite au Mali après le maïs avec une production estimée à plus de 3 millions de tonnes par an. La culture représente 31% de la production céréalière du pays et occupe 190 000 exploitations familiales soit 21% du total des exploitations familiales. Sa consommation est passée de 13 Kg/pers/an en 1960 à plus de 75Kg par personne par an depuis 2019, selon le CPS/SDR.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
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