Choisi pour abriter la deuxième édition de la Journée mondiale de l’Agriculture, le Mali risque de perdre cette opportunité unique. Les autorités nationales peinent à raccorder leur violon pour saisir cette chance pour nos agriculteurs.
-Maliweb.net- Dédiée aux agriculteurs, la Journée Mondiale de l’Agriculture (JMA) est une tribune où tous les agriculteurs, surtout les femmes et les jeunes, sont mis en avant pour leur travail. Initiée par des Canadiens, la journée est une occasion pour célébrer la terre et le travail de la terre. Quoi de mieux donc pour un pays à vocation agro-sylvo-pastorale comme le nôtre. Du moins, si l’on s’en tient au discours officiel, car les faits démontrent autre chose.
En juin 2016, à la première édition de la Journée mondiale de l’Agriculture à Ottawa, l’ambassadeur du Mali au Canada est séduit par l’opportunité que peut offrir une telle journée à son pays. Le contact est pris avec les organisateurs de l’évènement. Seule condition imposée par ces derniers, une lettre officielle de Bamako. Cette exigence sera une réalité dès janvier 2017. Mais ce qui ne devrait plus être qu’une formalité s’est révélée être, en réalité, un véritable labyrinthe administratif pour les Canadiens. Vous avez dit «continuité des services publics»? De remaniement en remaniement ministériel le dossier a pris de la poussière au fond d’un tiroir.
Une chose est sûre, près de dix mois après la lettre officielle, aucune date n’est encore retenue pour l’organisation de cette journée. Une information que nous avons pu confirmer auprès de Nadine Fourgeron, la cofondatrice de la Journée mondiale de l’Agriculture. Selon la canadienne l’équipe technique est prête, «il reste seulement le feu vert des autorités maliennes». Pour la date de l’évènement, Mme Fourgeron qui a rencontré le ministre Nango Dembélé, fin août dernier, dit ne pas savoir quand il aura lieu. Alors même que certains parlent de décembre. D’autres se font plus précis en indiquant les 15 et 16 décembre.
Seule crainte aujourd’hui, pour les organisateurs, une date trop tardive qui sabotera, à coup sûr, l’évènement. Car, les chefs d’Etat invités ne pourront faire le déplacement à Bamako, faute d’un agenda trop serré. Obtenue grâce aux savoir-faire de nos diplomates, la Journée mondiale de l’Agriculture échappe au Mali. La faute certainement à des agendas politiques cachés qui nuisent clairement au président de la République et à son Programme d’Urgences Sociales.
Mamadou TOGOLA
Non non amenez organiser ça ailleurs..! Chaque “JOURNÉE” qui se organise au Mali ce sont des milliards qui brulent. Normalement organiser de telles journées pouvait injecter quelques booms ergonomiques aux business locaux…mais hélas pas au Mali… au contraire ça va plutôt donner l’opportunité aux soi-disant organisateurs de surfacturer l’État je jure de DIEU..et, a la fin des evenements quand la poussière retombera, ce sont des milliards de nos francs qui y seront en fumée! Je ne crois a rien! L’état malien doit savoir déjouer divers pièges et plans insidieux de gaspillages..afin d’économiser son argent avec efficience!
C’est dommage pour notre pays, cela prouve à suffisance ce qu’est ce Cabinet présidentiel, un Cabinet incapable, insouciant et inconscient des enjeux d’un tel évènement pour un pays. De toutes les façons le diplomates des Nations Unies savent déjà ce qu’est le Mali en terme d’incapacité pour la tenue d’un agenda présidentiel, quelle ignominie? Quelle incapacité? Quelle indignité? Quel comportement éhonté? C’est dommage pour ce pays qui sombre chaque jour d’avantage. Le chaos est très proche pendant que certains proches du Président se contentent de la portion congrue en criant toujours victoire avec des bêtises de ce genre qui nous entourent. Nous sommes dans l’œil du cyclone très cher IBK, il faut sévir et très rapidement.
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