Informer et sensibiliser les différents acteurs impliqués dans la gestion des pesticides. C’est l”objectif d”un atelier de formation qui se dé roule depuis hier lundi 3 décembre, à l”hôtel Nord-Sud, à l”intention des huit directeurs régionaux et des chefs de service du ministère de l”agriculture.
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Au Mali à l”approche de chaque campagne agricole, les produits phytosanitaires non autorisés et frauduleux inondent le marché. L”usage de ces produits de contrefaçon présente des risques sur la productivité agricole, la santé humaine et l”environnement.
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Afin de créer une synergie d”actions entre les différentes associations et les autorités administratives chargées de l”application et du suivi des textes réglementaires desdits produits, le projet Croplife Mali organise depuis hier lundi 3 décembre, un atelier de formation à l”intention des directeurs régionaux et des chefs de secteurs du département de l”Agriculture.
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La cérémonie d”ouverture des travaux, qui se déroulent à l”hôtel Nord-Sud, a été présidée par Fousséïni Diarra, conseiller technique au Ministère de l”agriculture. Il avait, pour la circonstance à ses côtés Sablé Diarra coordinateur du projet Croplife-Mali et Yao Bama, directeur internationale du projet.
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A travers cet atelier de formation de quatre jours, il s”agira de renforcer les capacités des huit directeurs régionaux et des chefs de service du ministère de l”agriculture pour une mise en œuvre et un respect strict des textes et règlements concernant la circulation des produits phytosanitaires. "Il faut que nous oeuvrons dans le cadre de l”assainissement et de la professionnalisation du secteur des pesticides. Car l”agriculture tient une place prépondérante dans l”économie de la sous région ouest africaine. Il faut que les conditions de mise en œuvre de ces produits soient respectées pour que l”agriculture soit rentable", a souligné Yao Bama, coordinateur international Croplife. Lequel regroupe les sociétés de production des produits sanitaires de plusieurs pays du continent africain.
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Le représentant du ministre de l”Agriculture, Fousséïni Diarra a dans le discours d”ouverture des travaux, salué l”initiative de Croplife internationale et appelé les différents directeurs à monter au front contre ces produits prohibés. Car, dira t-il, "les produits phytosanitaires non autorisés et frauduleux constituent de nos jours une préoccupation première des plus hautes autorités du pays. Cependant, pour mener à bon escient ce combat, il faut un personnel competant et une importante ressource financière"
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Kassoum THERA
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