Le Fonds international pour le développement de l’agriculture appuie les programmes axés sur le développement villageois, la sécurité alimentaire, la protection des ressources naturelles, la micro entreprise et la modernisation de l’agriculture au Mali. De 1982 à nos jours, le Fida a financé douze projets de développement dans notre pays, pour un montant global de près de 241 milliards de F CFA. Les 30 ans de collaboration ont été célébrés, le jeudi 6 décembre au Mussée national de Bamako.
A l’occasion, le Directeur de la division régionale du Fida pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ides de Willebois, s’est dit fier du partenariat exemplaire qui a été bâti au fil des ans sur un partenariat fécond.
” Malgré des difficultés rencontrées, nous avons toujours su les remonter ensemble afin de s’attaquer aux vrais problèmes que les populations locales sont confrontées” a-t-il souligné.
Avant d’ajouter que le Fida compte élargir ses interventions vers la partie sud du Mali et confirme sa volonté de promouvoir l’emploi des jeunes en milieu rural en valorisant les compétences locales, afin de lutter efficacement contre la pauvreté.
Pour sa part, le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Makan Aliou Tounkara, soutiendra que n’eut été la situation sociopolitique du pays, cette manifestation aurai plutôt été grandiose.
Il précisera que les interventions du Fida ont démarré en 1982 au Mali. Ce partenariat est émaillé d’une longue et riche expérience. ” Le Fida et le gouvernement malien ont initié 12 projets et programmes de développement dont les résultats obtenus ont comblé les espoirs en matière de lutte contre la pauvreté ” a-t-il fait savoir. Les interventions sur le terrain ont permis de réaliser des puits à grand diamètre, des forages, des centres de santé communautaire. De même que l’octroi de petits crédits pour le commerce et autres activités génératrices de revenus comme le maraîchage et les activités de protection de l’environnement et de conservation de la nature, a dit le ministre Tounkara.
Les bénéficiaires n’étaient pas à court d’argument pour témoigner les bienfaits des différents projets financés par le FIDA. Si le Fida n’existait pas, il fallait le créer, laissent -ils entendre.
Ramata TEMBELY