La mission qui s’est déroulée du 27 au 30 janvier 2013 a été sanctionné par une conférence de presse tenue à l’hôtel Salam.
Ladite conférence a été co-animée par Alain Réocreux, président de l’Association pour le Développement des Echanges Internationaux de Produits et Techniques Agroalimentaires (ADEPTA) et Kassoum Denon, conseiller technique au ministère du développement rural.
Dans son intervention, le président de l’ADEPTA, Alain Reocreux, a laissé entendre que les nouvelles technologies permettront aux agriculteurs et éleveurs maliens d’être compétitifs. ‘’On veut prendre la température des agriculteurs maliens à travers un partenariat à long terme. La sécurité alimentaire nous intéresse et cette technologie de l’industrialisation de l’agriculture que nous allons amener ici au Mali ne va pas rester à Bamako’’, a expliqué M. Reocreux.
En effet, dans le domaine de l’agriculture le Mali a beaucoup d’opportunités. Mais ‘’ l’agriculture n’est pas industrialisée chez nous et c’est ce nous manque essentiellement’’, dira, pour sa part, Kassoum Denon, conseiller technique au ministère du développement rural avant d’indiquer que rien n’est transformé au Mali car, il n’y a pas d’usines de transformation des produits agricoles digne de ce nom. C’est pourquoi, M. Denon estime qu’il faut nécessairement un changement à tous les niveaux.
« C’est un passage obligatoire. Il faut changer l’agriculture en allant vers l’industrialisation et la transformation de nos produits agricoles. Cela ne peut aller sans les partenaires, d’où l’importance de cette coopération entre le Mali et l’ADEPTA. Cette coopération qui vise à développer des projets équilibrés est naturelle», a-t-il précisé.
En conclusion, le président de l’ADEPTA, M. Reocreux dira que dans les domaines agricoles et agroindustriels, son pays détient un vrai savoir-faire qu’il souhaite partager avec les agriculteurs et les entrepreneurs maliens. Le développement de ce secteur représente un véritable enjeu pour valoriser les productions locales et renforcer la sécurité alimentaire de notre pays.
Adama DAO
Il est vrai qu’il faut industrialiser l’agricuture au Mali. Cest aussi un moyen efficace de creer de l’emploi. Cependant, le tout doit se baser sur un partenariat win win. En plus, on peut avoir confiance aux europeens… qui sont au moins souvent environnementallement responsables et conscients. Ce qu’il faut eviter en Afrique cest les propositions de MONSANTO avec son histoire GMO …qui veut denaturer les productions organiques en Afrique sous pretexte de combattre la famine. Sinon bienvenu a ces partenaires europeens dans le secteur agricol malien.
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