Le ministre du Développement rural, Dr. Bocary Tréta, comparaîtra de nouveau devant l’Assemblée nationale dans l’affaire dite de l’engrais frelaté et d’autres sujets de préoccupation qui révèlent de sa responsabilité. Il répondra aux questions orales de l’honorable Oumar Mariko, député élu à Kolondiéba sous les couleurs du parti Sadi.
Après ses interpellations le 19 mai et 18 juin respectivement par les députés Bafotigui Diallo et Bakary Koné, Bocary Tréta s’expliquera de nouveau devant l’Assemblée nationale sur l’engrais frelaté. Il aura en face d’Oumar Mariko, député de la majorité présidentielle, le jeudi 2 juillet 2015.
Conformément à l’article 90 du règlement intérieur de l’institution, l’honorable Mariko a saisi le bureau de l’A. N. le 22 juin des questions orales adressés au ministre du Développement rural. Les questions portent sur le scandale des intrants, l’accaparement des terres et sur la mise en place des structures de l’UN-SCPC et celle du GIE-UN-SCPC/CMDT/OHVN approvisionnement en intrants et appareils de traitement.
Dr. Mariko, dans sa correspondance à Tréta, regrette que “votre nomination à la tête du département du Développement rural a suscité en nous tous de grands espoirs, ayant connu en vous l’homme d’Etat doublé du militant. Mais l’attente se fait longue et les pratiques que nous avons combattues ensemble dans l’opposition au lieu de cesser, sont plutôt renforcées. Aussi cela m’amène à vous poser un certain nombre de questions”.
Oumar Mariko se dit fondé à faire cette interpellation après que Tréta lui ait réservé “une fin non-recevoir méprisante” à toutes ses demandes de rencontre autour du problème des expropriations des paysans de Sanamandougou, Saou Zemesso et de Niono. Le ministre du Développement rural aurait même refusé une visite de terrain à laquelle Mariko l’avait convié.
Lors de la séance, l’honorable Oumar Mariko demandera à son interlocuteur de retirer aussi ses écarts de langage à l’endroit de tous les députés “sans aucun fondement” lors de son interpellation par Bakary Koné le 18 juin dernier.
Mariko veut aussi des explications sur le marché gré à gré de plus de 4,2 milliards de F CFA attribué à une entreprise locale pour les 17 000 tonnes de la chaux agricole, un nouveau produit que les paysans ont utilisé cette années sans savoir de quoi ça retourne.
Maliki Diallo
LA COUR D’APPEL ET L’ENGRAIS FRELATE
Des témoins invités à fournir leurs preuves
Le traitement judiciaire de l’affaire dite engrais frelaté a commencé. La Cour d’appel de Bamako a fait appel à des témoins oculaires en vue de débuter la procédure proprement dite en toute sûreté.
Après les auditions de Kalfa Sanogo, PDG de la CMDT, Bakary Togola du GIE, Seydou Nantoumé du Toguna, etc. par le Pôle économique et financier de Bamako les semaines dernières sur “instruction” de Daniel A. Tessougué, la Cour d’appel de Bamako s’engouffre sérieusement dans le dossier de l’engrais frelaté.
Selon une source concordante, le tribunal d’ordre supérieur a fait appel hier à des témoins oculaires du scandale avec des preuves à l’appui. Selon notre source, les personnes invitées sont les dénonciateurs de l’affaire. “Des députés sont également concernés par cette investigation de la Cour”, précise notre source. Elle nous informe que la Cour d’appel, après la collecte de ces informations précieuses, procédera à l’ouverture d’une procédure judiciaire en toute sûreté.
Il nous informe de l’engagement personnel du procureur Tessougué à faire toute la lumière sur cette affaire.
Affaire à suivre !!!
Maliki Diallo
Nous assisterons donc au théâtre du jeudi à l’hémicycle théâtral de Bamako.
Tréma pour son honneur doit partir
Il n’y a pas un homme politique plus que Mariko qui connaisse le dossier du monde rural. C’est notre politique paysan, c’est tout à son honneur. Raison pour laquelle son parti le SADI a comme fief electoral les zones comme KOUTIALA NIONO KOLONDIEBA……
Ibk Traitre lache
ELAIRCISSEMENT SUR LES ENGRAIS DIS « FRELATE»
Mes chers amis, mon souhait aujourd’hui est d’apporter plus d’éclaircissement sur les commentaires les plus fantaisistes qui vont bon train au sujet de la sensible question des engrais dites « frelatés » par certains (Journalistes, députer, paysans etc..), c’est un terme pas du tout approprié à le dire, frelater signifie décomposé, dénaturé, falsifié, trafique, alors aucun de ce mot n’a pas été utiliser par le LABOSEP pour qualifier les résultats des 163 échantillons (dont 73 pour le coton, 49 pour les céréales et 41 pour l’urée qui ont été prélevés.) analysent. Donc d’où vient ce mot ????, une très bonne question.
Les analyses chimiques ont été effectuées suivant le Manuel d’Analyses des Engrais (CEDEAO 2012) pour la détermination de l’azote (N), du phosphore (P2O5) et du potassium (K2O) au laboratoire Sol-Eau-Plante de Sotuba. Ainsi, pour le complexe coton, la norme recommandée était de 14-18-18. Selon le résultat du laboratoire, l’engrais était de 13-14-15. Pour Sogefert, il est aussi en dessous de la moyenne à savoir : 13-16-15. Avec Somadeco, c’est pareil : 13-16-17. Pour Sopam, il est de 14-14-16. Pour l’urée, la norme est fixée à 46% les résultats de l’analyse de laboratoire ont donné ce qui suit : 44% pour la Société Fasodjigui, SAD, SMIAS, GDCM, Arc-en-ciel et El Farouk, 43% pour Somadeco.
Chers amis en des situations pareil on dira l’engrais est hors normes et non frelaté comme les gens le dis pour mettre de huile dans le feu, c’est une guère politique pas technique, c’est une peau de banane jeter sous les pieds du Ministre malheureusement devant il n’a pas eu les mots pour se défendre.
Les quantités hors norme on parle de 3440 tonnes d’engrais, il ne saurait avoir d’incidence particulière parce que ces 2% d’engrais hors normes ne sont pas de mauvaises qualités. Hors normes veut dire simplement que les éléments doivent être dans des normes données. Le complexe coton dont on parle, contient 14 unités d’azote, 18 unités de phosphore 18 unités de potassium, 6 unités de soufre et 1 unité de bore. Le soufre et le bore sont des éléments caractéristiques du complexe coton qui le différencie du complexe céréale.
Sans le soufre et le bore en micro dosage, il n’y a pas production de coton normal. Ces deux éléments sont importants. Si d’aventure, au lieu de 14 unités d’azote, il y a 11 unités ou 17 unités même si les autres sont au dosage indiqué on parle de produit hors normes. Cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’engrais de mauvaises qualités puisqu’il y a la présence d’autres éléments qui servent à quelques choses.
Pour qu’il n’y ait pas de surdosage ou de sous dosage par rapport à un des éléments, il faut que ça reste dans ces normes de 14 unités au lieu d’être à 11 ou à 17. Voilà ce qu’on peut appeler hors normes ; qui ne veut pas dire forcément mauvaise qualité.
Un engrais n’est pas de la nourriture avec une date de péremption. Ce qui est intéressant dans un engrais, ce ne sont pas les molécules présentes mais les éléments chimiques qui sont contenus dedans et qui bien évidemment ne sont pas modifiés par les conditions de stockage, sauf à avoir une ambiance hautement radioactive qui provoquerait des transmutations. En ce qui concerne l’azote, c’est vrai que sous l’action d’une très forte humidité, l’urée peut s’hydrolyser (c’est se passe dans le sol), l’ammoniaque peut oxyder et former des nitrites et des nitrates ce qui peut éventuellement gênant, et son épandage deviens aussi très difficile. Chers amis l’engrais est souvent confondus à de la nourriture pour les végétaux. C’est un pauvre concept. Les vraies nourritures des plantes sont le gaz carbonique et l’eau. Bien vrai que les engrais peuvent entrer avec l’eau dans la fabrication de la sève brute. L’engrais est plus comparable aux vitamines l’azote, le phosphore et le potassium et d’autres Oligo-éléments sont nécessaires mais pas indispensable à la division cellulaire et à l’élaboration des enzymes qui permettent la photosynthèse et la croissance. La quantité de ces éléments qu’une plante utilise pour sa croissance est plutôt petite, seulement quelque pour cent du poids de ces tissus secs.
Donc je pense il ne doit pas avoir de panique à ce point parce que il est tout à fait possible de compenser la perte en passant par une règle de trois. C’est-à-dire, pour le complexe coton, la norme recommandée était de 14-18-18. Ce qui signifie que dans 100Kg d’engrais nous avons 14% de N, 18% de P et de K soit 14kg de N et 18Kg de P et K (la règle est simple prendre X% d’une quantité c’est multiplier par X et diviser par 100) donc tous les agents peuvent faire ce calcul pour leurs paysans.
Que les fournisseurs soient punis conformément à l’article 26 du REGLEMENT C/REG.13/12/12 RELATIF AU CONTROLE DE QUALITE DES ENGRAIS DANS ‘ESPACE CEDEAO qui stipule : Tout fait du fabricant, de importateur, du distributeur ou de leur représentant qui contribue au non-respect de toute disposition du présent Règlement constitue une violation. Il s’agit entre autres de :
a) déficience en éléments nutritifs non conforme aux limites de tolérance maximales réglementaires ;
Et son article 29 stipule aussi que : Sanction des violations Les Etats membres prennent les mesures nécessaires pour sanctionner les violations des dispositions du présent Règlement.
Oumarou Mohamed Lamine
Agronome de Formation
Direction Régionale de l’Agriculture Mopti
Email : bahoumarou@yahoo.fr
Ibk Traitre
Courage honorable Mariko voila un Député qui est fort utile pour sa population nous en somme fier de votre patriotisme sans relâche.
Ibk Traitre lache
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