Le président de l’APCAM répond à ses détracteurs : “Ceux qui s’agitent ne sont pas de producteurs de coton”

10
Bakary Togola : Un paysan modèle qui a fait ses preuves, victime d’une cabale
Bakary Togola dans son champ de coton

A la faveur d’une conférence de presse animée le 11 mars dernier, le président de l’Assemblée permanente de la chambre d’agriculture (Apcam), Bakary Togola, s’est longuement expliqué sur la tension qui prévaut au sein de l’Union des coopératives de coton qu’il préside.

Se prononçant sur ce qu’il convient d’appeler l’affaire du renouvellement du mandat, M. Togola a fait remarquer qu’il n’a rien inventé et qu’il s’agit bien de l’application des textes de l’Organisation africaine pour l’harmonisation du droit des affaires (Ohada).

Le président de l’Apcam est tout d’abord revenu sur la longue marche qu’avaient suivi les organisations paysannes qui d’associations se sont transformées en coopératives pour pouvoir faire du profit.

Selon lui, la stratégie des coopérations existait depuis 1960. Et, soulignera-t-il, c’est en 2007 qu’il y a eu des changements à travers la loi qui prévoit le renouvellement des bureaux de coopératives tous les trois ans.

Cependant, précisera Bakary Togola, en 2010, l’existence de la loi de l’Ohada s’est avérée autre, le mandat des coopératives est limité à 4 ans. Ces dispositions ont été vulgarisées par l’Apcam, un atelier final et une assemblée générale ont été organisés à l’intention des acteurs.

Le président de l’Apcam ne comprend pas pourquoi certains sont en train de combattre ces dispositions sans s’en rendre compte. Surtout que, fera-t-il remarquer, dans les conclusions des actions de vulgarisation des  textes de l’Ohada en son temps, une position commune a été dégagée par l’ensemble des coopératives. Et à Bakary  Togola d’ironiser ceux qui se battent contre l’application des dispositions de l’Ohada et qui sont dans la même situation que lui.

Avant de battre en brèche toutes les accusations portées contre lui, notamment la pétition dont les signataires ne sont pas connus du secteur coton. Le président de l’Apcam est revenu sur les tournées d’explications qu’il avait entamées pour recadrer le débat, ce qui lui a permis de faire un constat : “Ceux qui s’agitent, ne sont pas des producteurs de coton. Ils n’ont même de champ”.

Ces propos de Bakary Togola ont été soutenus par les autres membres du bureau de l’Union des coopératives : Tiassé Coulibaly de Faladié de la zone OHVN, Bakary Dembélé de Koutiala, Zan Traoré de Sikasso, Seydou Coulibaly de Ouéléssébougou, Sékou Abdoulaye Tounkara de Kita.

Ces responsables de coopératives ont estimé qu’il ne sert à rien de faire la  guerre à Bamako, la vraie bataille se fera à la base. Le  conseiller juridique de l’Apcam, Boubacar Touré, a étalé la portée des dispositions de l’Ohada qui priment sur celles nationales auxquelles se référent les contestataires.

Selon lui, les textes de l’Ohada sont au nombre de 9 et s’adressent à d’autres secteurs que les coopératives cotonnières. Pis, expliquera-t-il, depuis février 2011, la loi nationale sur le renouvellement des coopératives est caduque.

La réforme majeure, dira le conseiller juridique, est l’existence de 4 instances au sein des coopératives. Pour sa part, le secrétaire général de l’Apcam, Idrissa Diallo, fera remarquer que le mandat de la structure est arrivé à terme et qu’il n’y a  eu aucune violation des textes.

Alpha Mahamane Cissé

 

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Le champs du coton de Bakary Togola se trouve a Niamala près de Koumantou. Alors dis autre chose Kouyaté et pour ton information, c’est a Bamako que l’on peut pas acheter les terre sinon a Balandougou moi je peux te donner 50 ha cultivable. Alors ce Monsieur est un grand travailleur et il a rehaussé l’agriculture Malienne nous devons le remercier au lieu d’être égoïste comme toi cher griot. Les détracteurs de Bakary Togola se fatiguent pour rien.

    • MERCI MOI J’AI BESOIN DE SEULEMENT 5 HECTARES A BALANDOUGOU APRES FARABANA
      BAKARY TOGOLA EST UN VOLEUR

      • Bakary Togola est un travailleur, alors si tu tiens à voir ses champs de coton, de maïs et de riz, passe à l’APCAM, et nous allons visiter ensemble.
        Comme dit l’adage, voir une fois vaut mieux qu’entendre 100 FOIS.
        Il n’est pas un voleur, il est un travailleur, la terre n’étant pas vendable dans nos villages, tu peux faire autant, cultiver plus de 100 ha si tu veux.
        Personne n’est parfait au lieu d’aider des personnalités comme Bakary TOGOLA, vous trouvez autres chose à dire

  2. M.KOUYATE; je te comprend, tu est un griot tu est obligé de défendre les gents chez qui tu mange; mais avant un honnête griot défendait un honnête homme et pour une cause noble. Un conseil au lieu de dénigrer ce grand homme, rapproche le.
    Merci Balandougou pour ton honnêteté.

    • UN GRIOT EST HOMME DE VERITE
      IL DOIT DENONCER LE MENSONGNE LE VOL L’ESCROQUERIE
      IL DOIT DIRE LA VERITE A SON PEUPLE
      LE GRIOT DOIT AU PEUPLE ET NON A UNE PERSONNE.
      DONNEZ MOI LES PREUVES SUR LES 164 HECTARES QUI APPARTIENNENT A BAKARY TOGOLA SI CE N’EST PAS LA COMPLICITE DE CERTAINS DIRIGEANTS.
      CELA FAIT DES ANNEES QUE JE CHERCHE UN CHAMP DANS LA LOCALITE DE BALANDOUGOU.
      JE SUIS MALIEN COMME BAKARY TOGOLA IL N’EST PAS PLUS APTE QUE MOI
      DONNEZ MOI LA PREUVE MES AMIS C’EST TOUT CE QUE JE VEUX C’EST PAS DIFFICILE

  3. Mon frère Kouyaté tu as menti, Bakary TOGOLA que je connais a 164 Hectare de coton, plus de 200 hectare de riz, 105 hectare de maïs.
    le champs de coton de Bakary TOGOLA seul est plus vaste que les champs de tous les protestataires réunis.
    Alors, tu peux ne pas l’apprécier, mais l’essor que le monde rural connait aujourd’hui, c’est grâce à ce Monsieur.
    Et je souhaiterais vivement que les autorités prennent des dispositions pour enquêter réellement sur les champs de tous les protestataires et s’ils n’ont pas de champs de coton de les emprisonner pour trouble à l’ordre Public.
    Ces gens qui se disent représenter les producteurs de coton, qu’ils disent que les missionnaires de l’État les accompagnent dans leurs bases respectives.
    Dans ce pays, j’ai l’impression qu’on n’aime pas les vrais travailleurs, mais plutôt ceux qui font des bruits.
    Gaoussou SANOGO, ne représente même pas sa commune à plus forte raison les cotonculteurs de Koutiala, pour Fafing, il peut dire à tout le monde qu’il est cotonculteur sauf au Kitois, nous le connaissons.
    Vive l’honnêteté au service du Mali qui Gagne.

    • Merci BALANDOUGOU, merci pour toutes ces précisions. Je savais pas que Mr TOGOLA avait aussi des centaines d’hectares de cultures vivrières.

    • BALANDOUGOU PEUT TU ME DONNER LES PREUVES ET LA MANIÈRE QUE BAKARY TOGOLA A PU ACQUÉRIR 164 HECTARES DE TERRE.
      C’EST POURQUOI JE TE DIT QUE C’EST UN MONSTRE CRÉE PAR CES DIFFÉRENTS RÉGIMES DÉMOCRATIQUES .
      ILS ONT CREER DES MONSTRES DANS TOUS LES DOMAINES GGM DE BAKORE SYLLA GDCM DE MODIBO KEITA BITTAR UATT MEME DES RELIGIEUX COMME DICKO HAIDARA LE CHERIF BOUILLE ETC…..
      BAKARY TOGOLA C’EST UN PRETE NOM MEFIE TOI .
      ILS ONT CREE CES MONSTRES POUR POUVOIR PROFITER DU PEUPLE.

  4. BAKARY TOGOLA N’A JAMAIS UN VRAI PAYSAN C’EST UN MONTRE CRÉE PAR LE RÉGIME D’ATT POUR AVOIR LA MAIN MISE SUR LE MONDE PAYSAN.
    C’EST QUELQU’UN QUI NE PEUT SARCLER UN 4 MÈTRE CARRE.
    CE JOURNAL NE DOIT PAS MONTRER UNE IMAGE PAREILLE COMME SI BAKARY TOGOLA ÉTAIT GROS TRAVAILLEUR.
    TOUT LE MONDE CONNAIT LA SOUFFRANCE DE NOS VAILLANTS PAYSANS QUI NE SONT PAS RÉTRIBUES A JUSTE PRIX POUR LES QUELQUES CULTURES DE RENTE QU’ILS PRODUISENT.
    IL DOIT PARTIR C’EST LA LOGIQUE DES TEXTES

Comments are closed.