Le ministre de l’Elevage et la Pêche Mme Ly Tahar Dramé a procédé au lancement, la semaine dernière, du Programme de Développement Intégré des Ressources Animales et Aquacoles au Mali (PDIRAAM). C’était à l’hôtel Salam en présence de Souleymane Bah, coordinateur du PDIRAAM ainsi que de plusieurs intervenants dans le secteur.
En vue d’optimiser les potentialités des sous-secteurs de l’Elevage et de la Pêche dans le cadre de l’accélération de la croissance économique, de l’atteinte de la sécurité alimentaire et de l’amélioration des revenus des populations, le gouvernement du Mali a mis en place le Programme de Développement Intégré des Ressources Animales et Aquacoles au Mali (PDIRAAM) couvrant toute l’étendue du territoire national. Il existe trois volets à savoir : la viande rouge et le lait, l’aviculture et l’aquaculture.
Selon Mme Ly Tahar Dramé, ministre de l’Elevage et de la Pêche, le sous-secteur de l’Elevage contribue à hauteur de 19% au PIB national car il est le 3ème contributeur aux recettes d’exportation du Mali après l’or et le coton. La ministre dira qu’il est la principale source de revenus pour plus de 30% de la population malienne. Et si l’on prenait en compte tous les échanges de bétails informels explique-t-elle, la part de l’Elevage dépasserait largement les estimations puisque les effectifs du cheptel estimés à 15 millions de bovins, 32 millions de d’ovins/caprins, 37 millions de volailles et 980.000 camelins en 2015, sont les plus importants de la zone UEMOA.
Pour la ministre, le financement du volet viande rouge et lait a été obtenu auprès de la Banque Islamique de Développement (BID) par le gouvernement du Mali pour un montant global de 13.720.019.998 FCFA. Un financement visant à accroitre la productivité et les productions animales par la construction d’infrastructures de base de production et de santé animale. Mais aussi, le renforcement des capacités des acteurs par le financement de l’embouche bovine et ovine, le transport et la vente de la viande, du lait et produits du lait. Mme Ly Tahar Dramé soulignera aussi que ce financement vise l’augmentation durable de la production et de la productivité du bétail, la sécurité alimentaire et l’amélioration des revenus des producteurs ruraux par l’amélioration durable de l’alimentation des animaux, l’amélioration de la santé des animaux, la création d’emplois notamment chez les jeunes et femmes et le renforcement des capacités des acteurs.
Adiarra Coulibaly(Stagiaire)