Suite à la publication sur notre site, le 15 février, d’un article intitulé « Bakary Togola échappe à un lynchage à Koutiala », un démenti a été apporté par l’intéressé dans un autre journal. Nous prouvons les faits dans le détail.
Le lundi 15 février, une mission conduite par le nouveau PDG de la CMDT, Modibo Koné, arrive à Koutiala pour une prise de contact avec les cotonculteurs. Bakary Togola, président de la coopérative des cotonculteurs et de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agricultures (APCAM), est de la visite. Le siège de la caisse d’épargne « Kafo Jiguinew » où doit se tenir la réunion est pris d’assaut par des paysans hostiles à Togola. Venus de plusieurs communes de Koutiala, ces paysans proches de Gaoussou Sanogo, le rival de Bakary Togola, ont pour mission de saboter la rencontre. La police, qui avait eu vent du projet la veille, déploie une vingtaine d’agents autour du siège de « Kafo-Jiginéw ». En outre, elle met en place un plan d’évacuation de la délégation. Postée devant l’entrée principale du siège de « Kafo », la foule tente de faire irruption dans la cour; les policiers, sous le commandement de l’inspecteur Hatayer, la dispersent. La foule s’en prend alors à Molobaly Kéita, un musicien, dont le balafon est mis en morceaux. Moussa S. Coulibaly dit Dia Massakè, animateur de la radio « Faso Kanu » et fervent supporter de Bakary Togola, est lui aussi agressé. Le boubou à l’effigie de Bakary Togola que l’animateur porte est mis en lambeaux. Pour calmer les frondeurs qui montent en puissance, le chef adjoint des ressources humaines de la CMDT de Koutiala, Soungalo Dao, demande aux policiers de laisser entrer 10 représentants des frondeurs dans la salle où se tient la rencontre. Les frondeurs désignent 10 hommes. Trouvant ce nombre insuffisant, certains frondeurs exigent de le doubler. La police adhère à cette revendication. Quelques instants plus tard, les frondeurs reviennent exiger que 6 femmes fassent partie des représentants. Donc, au total, 26 frondeurs sont autorisés à accéder à la salle. Alors que le reste de la foule attend devant le portail, la sécurité fait entrer la délégation officielle par la petite porte de derrière. L’accès à la salle est interdit à la presse, à l’exceptées des radios « Kayira » et « Uyesu ».
Stratagème
Contre toute attente, le préfet de Koutiala, présent dans la salle, demande à la police d’interpeller tous les frondeurs positionnés devant le portail.
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Je crois qu'il est temps pour nous malien de s'asseoir et de s'entendre sur ceux qui peut être de bien pour nous pauvres.
Ce journaliste est en manque d'infos et ne voit que les détails. Au lieu de rendre compte des leçons ou vantages tirés de la rencontre , il ne voit que les contestataires. Un journaliste négatif et pyromane. Quand lui même qualifie certains de frondeurs, c'st leur faire croire que leur action a fait effet. C'est une vision courte de certains qui se font des chateaux en Espagne, car ils espèrent changer la situation pour avoir une place qu'ils ont perdu dans les urnes et dans la légalité, et ils profitent de la liberté d'expression offerte par les textes de la démocratie pour mettre le baton dans les roues, inutilement et sans avantage ni pour eux même , ni pour le camp dverse, seules certaines personnes desoeuvrées gagnent un peu de sou pour la journée
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