Au terme de sa tournée dans la zone de Ké-Macina et de Kolongo, le ministre en charge de l’agriculture, s’est dit satisfait de la physionomie actuelle des cultures. Selon lui, la dynamique de la campagne, après la visite permet de dire qu’ils seront satisfaits de la production de riz.
Le ministre de l’Agriculture, a effectué jeudi 17 octobre 2019, une visite de terrain dans la zone Office du Niger. Cette visite de Moulaye Hamed Aboubacar Haïdara rentre dans le cadre de sa sortie périodique de supervision de la campagne agricole 2019-2020.
En compagnie du PDG de l’Office du Niger, du président du syndicat des producteurs, des présidents des deux zones visitées, le ministre a été à la rencontre des paysans producteurs de riz, échangé avec les notabilités avant de prendre langue avec les encadreurs. Il s’agissait pour le ministre Haïdara de s’acquérir des conditions de travail des paysans afin de trouver des solutions. Aussi, le ministre Haïdara s’est imprégné de l’implication des cadres de l’office du Niger à l’amélioration de la productivité du riz, du matériel agricole et du traitement de sol.
Première étape de la visite : la zone de Ké-Macina. Dans cette zone, le ministre et sa délégation ont apprécié l’état général des cultures de riz. Ils se sont rendus tour à tour dans le village de Oulofobougou I, dans le champ de Bakary Sogoba, (Périmètre Macina 4). Ici, le jeune Sogoba a réussi sur une superficie de 1, 40 ha une variété de riz : le Wassa G4. Une réussite qui a émerveillé le visiteur du jour. « Il suffit que le riz arrive à maturité et tout de suite les clients viennent tout acheter. Je n’ai aucun problème majeur qui puisse m’empêcher de faire mon travail. Toutefois, si je parviens à avoir le matériel de travail, ce sera un plus », a affirmé le paysan Sogoba.
A quelques kilomètres de là, dans le village de Oulofobougou II, la délégation a visité le champ du producteur Dramane Traoré. Ce champ constitue un champ école avec l’utilisation de la fumure organique. Sur les 2 hectares, M. Traoré en a fait du « kogoni 91-1 », l’unique variété qu’il a semée.
La délégation a aussi visité la parcelle de Mama Diaby qui avec le respect du calendrier fera certainement de bonnes récoltes.
Dans l’ensemble, la physionomie de l’état des champs a été jugée bonne. Ce qui laisse présager une bonne récolte, a souligné le ministre de l’Agriculture.
Dans le casier de Kokry C, village de Zirakoro-Kokry bozo, le ministre Moulaye Hamed Aboubacar Haïdara a donné le coup d’envoi d’une moisson d’une variété de riz. Faucilles en main, ils se sont introduits dans le champ de riz comme si on avait affaire à de vrais paysans.
S’en est suivi la visite de la parcelle de test de nouvelles formules d’engrais OCP-ON appartenant à Madou Diarra. Non loin de là, le ministre a assisté à une scène de battage du riz. En bon paysan, le ministre a cherché à savoir la qualité du riz.
Le second temps fort de la sortie du ministre, a été la visite de l’atelier de fabrication-réparation des matériels agricoles dans le village de Léléguerré. Sur place, le jeune Bourema Sawadogo fait un travail formidable. Avec son petit groupe, ils fabriquent des batteuses de riz dont l’unité fait 2,750 millions F CFA.
La délégation a été émerveillée par ce savoir-faire local. Le ministre ne pouvait que les féliciter et les encourager dans la fabrication des matériels agricole locaux.
Le moins que l’on puisse dire est que la visite des champs a permis au ministre d’apprécier le respect des bonnes pratiques agricoles et des itinéraires techniques, la production des semences.
Haïdara s’est dit très satisfait de ce qu’il a vu. « Ça dénote du fait que l’office du Niger est en train de mettre toutes les techniques en place pour améliorer les productivités et permettre d’atteindre les objectifs tant en quantité qu’en quantité. Ceci pour répondre à la grande question de l’insécurité alimentaire », a souligné Moulaye Haïdara. « Nous avons toutes les chances d’atteinte l’objectif visé en terme de production de riz », a-t-il conclu.
La campagne agricole 2019-2020 a démarré dans les bonnes conditions sous l’impulsion des actions entreprises par le gouvernement dans le cadre de la subvention des instants agricoles accordés par le gouvernement.
Amadou Sidibé
(envoyé spécial)