Le ministre de l’Agriculture, M. Kassoum Dénon, a présidé le 3 mars dernier, dans la salle de conférence de son département, la cérémonie d’ouverture des travaux de la 9ème session ordinaire du conseil d’administration de l’Office pour la Mise en Valeur du Système Faguibine (OMVF).
Dans un langage clair, le ministre Kassoum Dénon a demandé aux administrateurs de l’OMVF d’arrêter toutes les autres dépenses comme l’achat de véhicules, de climatiseurs, de carburant et d’investir pour le paysan.
« On sait que le paysan souffre en République du Mali. Ils ont besoin de la mission dévolue aux Offices. Les choses qu’on leur envoie, il faut que ça arrive à destination. Il faut investir pour le paysan », a martelé le ministre de l’Agriculture.
En effet, l’Office pour la Mise en Valeur du Système Faguibine (OMVF) s’attèle à assurer la mise en eau des lacs du système à travers la maintenance des axes hydrauliques, malgré les ressources financières limitées et une situation sécuritaire très dégradée.
Malgré cette situation d’insécurité, l’Office a réalisé 111.661 tonnes de céréales sur 31.024 hectares d’emblavure au cours de la campagne 2016-2017. Aussi, la mise en œuvre des activités de résilience a permis la stabilisation des populations de la zone d’intervention.
Selon le ministre de l’Agriculture Kassoum Dénon, la mise en œuvre de la première phase du Projet d’Appui à la Restauration du Système Faguibine a permis d’enregistrer des acquis importants en termes de maintenance des chenaux d’alimentation des lacs.
« Pour renforcer les acquis, le gouvernement du Mali a initié et obtenu l’accompagnement des partenaires pour la formulation du Programme Cadre de Restauration et de Développement du Système Faguibine (PC-RDSF). Ce programme constitue un instrument de développement important de la zone Faguibine », a expliqué M. Denon.
Ainsi, dit-il, les actions envisagées par l’OMVF s’inscrivent dans la vision du gouvernement du Mali à créer des pôles de croissance de développement de l’agriculture à travers les bassins de production agricole du pays.
« La zone lacustre est identifiée comme étant l’espace privilégié de concertation des investissements et des activités agro-industrielles en vue de la valorisation de la production agricole dans le septentrion malien », a révélé le ministre Dénon.
Adama Dao
Msr le Ministre c’est aujourd’hui que vous allez nous dire qu’il faut protéger les paysans.Donc vous avez oublié que c’est vous qui était à la base de la querelle entre le GDCM et le village de Sanamadougou. Les habitants de ce village ne sont pas des paysans maliens.
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