Le projet de budget de 2017 qui sera soumis à l’appréciation des élus de la Nation fait la part belle au monde rural. Il annoncé un investissement de 15,1% dans l’agriculture. S’il est adopté par l’Assemblée Nationale, c’est un ouf de soulagement pour le monde paysan.
Le projet de budget de 2017 a été annoncé à la presse la semaine dernière par Dr Boubou Cissé, en charge de l’Economie et des Finances. Il s’élève en recettes à 2013 milliards de FCFA et en dépenses à 2270 milliards de nos francs. Le déficit étant à 255 milliard de F CFA, ce budget est élaboré sur la base d’une prévision de taux de croissance de 5,4%.
Néanmoins, Ce budget fait la part belle à quatre (04) secteurs jugés prioritaires. Il s’agit entre autres : des secteurs sociaux (25%), la défense et la sécurité (15%), l’agriculture (15,1%) et le renforcement de l’état de droit (13%).
Mais, ce qui a surtout retenu l’attention de la majorité des Maliens, c’est bien le volet agricole.
Dans ce secteur, il est prévu un investissement de 15,1% du budget national.
Si l’agriculture bénéficiait d’un tel investissement, les autorités maliennes auraient boosté le développement du monde rural comme le vivier du pays et, par ricochet, c’est un secteur vital.
Auparavant, le régime a marqué son intérêt pour le monde rural avec l’augmentation du budget alloué à l’agriculture qui est passé de 10% à 15% lors de la campagne agricole écoulée. Et, la mise à disposition de 1000 tracteurs aux paysans, la subvention des intrants agricoles, l’aménagement des espaces agricoles s’ajoutent à ces investissements cités plus haut.
Avec ces nombreux investissements, la mécanisation agricole telle que souhaitée par les autorités, se met en route. Elle permettra d’augmenter la production et, en même temps, la productivité.
Enfin, si le budget 2017 est adopté, c’est tout le monde rural qui se verra satisfait, de cette marche vers l’auto suffisance alimentaire.
Par Ambaba de Dissongo
Le terme de développement au Mali, selon certains certains grands chercheurs, se résume à l’auto-suffisance alimentaire. Pour atteindre ce niveau de développement, le gouvernement a accepté de faire le sacrifice et l’hémicycle se doit par devoir citoyen de voter ce projet de loi.
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