Inspection et auscultation des barrages de Markala et de Sélingué : La Banque Mondiale s’engage à prendre en charge le financement

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Depuis la réalisation du barrage de Markala à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’ouvrage n’a réussi aucune rénovation majeure. Pièce maîtresse de l’irrigation dans la zone Office du Niger, le barrage fait face aux défis des changements climatiques. C’est dans ce cadre que l’Etat du Mali a obtenu de la Banque Mondiale dans le cadre du PAPAM son accompagnement pour faire l’inspection et l’auscultation des barrages de Markala et de Sélingué. Deux ouvrages importants dans l’irrigation et la gestion de l’eau dans notre pays.

Au cours de la cérémonie marquant la mise en eau dans la zone Office du Niger, le ministre du Développement rural a exhorté les acteurs à diligenter dans les meilleurs délais la mise en œuvre de la composante 2 du PAPAM dans la zone Office du Niger. Il s’agit de l’étude et des travaux des drains de Kalankorala et de Tango dont dépend le drainage correct de plus de 16 000 hectares de la zone de production de M’Béwani, l’étude de 4 900 hectares et la réalisation de 500 hectares dans le casier de M’Béwani, l’inspection et l’auscultation des barrages de Markala et de Sélingué. Ces travaux vont permettre à notre pays d’atteindre les objectifs que s’est assigné le gouvernement qui ambitionne d’aménager 350 000 hectares à l’horizon 2018.

Le chef du projet PAPAM au niveau de la BM, Nicaise Ehoue, a réitéré l’accompagnement de son institution pour aider notre pays à atteindre cet objectif. Toute chose qui a réjoui le PDG de l’Office du Niger. Pour Ilias Goro, la Banque Mondiale n’est pas à sa première intervention à l’Office du Niger, elle intervient depuis les années 1980 à travers des projets A-35, 1906, le programme national d’infrastructure rural (PNIR) et aujourd’hui le projet PAPAM.

La Banque Mondiale s’engage à prendre en charge l’auscultation du barrage de Markala et de Sélingué qui est la pièce maîtresse de l’irrigation dans la zone Office du Niger et l’outil de sécurité alimentaire et de la souveraineté alimentaire du pays, a déclaré le PDG.

Pour évaluer le coût de cette auscultation, dira Ilias Goro, le gouvernement du Mali à travers l’ON est à pied d’œuvre pour saisir des spécialistes qui se chargeront de faire des offres techniques et financières. “Quant à la banque, elle est d’accord pour nous accompagner dans ce vaste programme de rénovation.

Les études techniques vont démarrer dans les jours à venir en rapport avec la direction nationale du génie rural et la direction nationale de l’hydraulique “, a conclu le PDG.

Moussa SIDIBE

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