Innovations paysannes : Les acteurs du monde paysan et les scientifiques se concertent

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L’utilisation de nos produits locaux dans la lutte contre les phénomènes nuisibles à nos cultures, les procédés techniques locaux pour améliorer les rendements de nos produits (volaille,  agriculture) ont été entre autres sujets au centre d’une table ronde organisée par Profeis Mali en partenariat avec MISEREOR KZE le jeudi 18 février 2016 à l’hôtel Olympe. C’était en présence du représentant du directeur national de l’agriculture, de deux députés de la commission développement rural et environnement, de la coordinatrice de Profeis Mali, de la présidente de l’ONG ADAF/Gallé, du représentant de l’IER et de nombreux agriculteurs, maraîchers et aviculteurs venus de l’intérieur du pays.

La coordinatrice de profeis Mali, Mme Kouyaté Assétou Kanouté a indiqué que ce projet « promouvoir l’expérimentation et l’innovation paysanne au sahel plus connu sous le sigle de PROFEIS » privilégie dans son approche le développement participatif de l’innovation « DPI », l’ancrage entre les institutions de recherche, le conseil agricole, les ONG et les organisations paysannes pour parvenir à un développement agricole durable. Selon elle, au moment de l’amélioration, il y a la recherche, le conseil car à travers l’expérimentation conjointe, ceci permet au chercheur de jouer son rôle et savoir qu’est-ce qu’il peut faire comme amélioration. Ce programme est soutenu et financé par MISEREOR-KZE dans deux régions du Mali à savoir Mopti et Ségou et est mis en œuvre par quatre réseaux dont un comité de pilotage. Mme Kouyaté Assétou Kanouté a, dans son exposé, expliqué comment avec l’utilisation de ces produits locaux on peut lutter contre le striga, une des principales contraintes de la production du mil. Selon elle, le striga est une maladie des plantes qui peut occasionner plus de 90% de perte du rendement. Ainsi, selon elle, l’utilisation de certains produits comme le striga hermonithica des céréales, comme le mil et le sorgho constitue une alternative peu onéreuse pour nos producteurs à faibles ressources. Un aviculteur, paysan à Diéla, Nouhoun a expliqué comment avec une couveuse en Banco et conduite de pintade on peut réduire l’insécurité alimentaire. Le Dr Samba Traoré a donné l’exemple de l’expérimentation par les étudiants de la lutte contre le striga. Fakara Faïnké                           

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