Après la séance d’interpellation des députés et malgré les commentaires qui continuent d’alimenter le dossier d’importation d’engrais ne répondant pas aux normes requises, le scandale continue son petit bonhomme de chemin, comme si de rien n’était. A ce stade, nous apprenons de nos sources, que les mandats pour le payement des fournisseurs ont été déjà parachutés au trésor. Alors qu’au fait, nombre de questions restent en suspens dans cette affaire d’engrais ne répondant pas aux normes. Nombre de questions posées par le député interpellateur au ministre, n’ont pas eu leurs réponses. Au-delà, les 27 milliards de perte évoquée par le député, ainsi que le marché de gré à gré de 4 milliards, n’ont pas encore été tirés au clair. Ce qui a laissé bien des Maliens perplexes. L’indifférence du ministre ou son enclin à accorder peu d’intérêts au monde rural pour lequel il est ministre, mais aussi l’attitude du GIE qui a attribué les marchés à des fournisseurs peu sensible à l’intérêt général. Conséquence, les engrais importés manquent cruellement d’azote. Mais malgré cette indélicatesse, le payement des factures semble être prioritaire et plus important que la prise en compte des soucis de production du monde rural. Ainsi leurs mandats en mains, ces sociétés qui ont importé les engrais hors normes n’attendent plus qu’à être payées. Devant la gravité de la situation, le trésor public ne pourrait-il pas refuser de payer jusqu’à ce que la situation soit tirée au clair ?
Commentaires via Facebook :
Pitié, ayez pitié du peuple qui souffre énormément et qui manque de tout.
Igor est venu aux finances sur proposition de Karim Wade Keita pour exécuter uniquement les sales besognes de tout genre sinon tout le monde sait qu’il n’a pas les compétences nécessaires ni la moralité requise. Ils sont prêts à payer ces mandats s’ ils reçoivent leurs commissions de 10%, sinon le reste à savoir le développement de l’agriculture et du pays ils s’ en moquent éperdument. L’impunité et le vol ont encore des beaux jours devant nous en attendant qu’ils soient un jour arrêtés et jugés pour leurs forfaitures.
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