La cérémonie d’ouverture du forum qui a eu lieu, hier mardi 24 février 2015, était présidée par le représentant du Ministre du Développement Rural, M. Amadou Samaké, conseiller technique, qui avait à ses cotés le président de la Cnop, M. Ibrahima Coulibaly, la représentante de la Fao, Sylvana Ntaryamira, chargée de partenariat avec les Organisations de la société civile et les organisations paysannes de l’Afrique.
Pour rappel, le Centre Niéléni de Sélingué. Ce forum a plusieurs objectifs, à savoir échange de connaissance locale et du savoir faire des paysans et paysannes, partage de l’innovation paysanne et des produits alimentaires, et leur processus de développement, afin de relever les défis visant la construction d’un système alimentaire écologique socialement équitable, tout en créant les liens et les synergies entre les différentes organisations.
Le président de la Cnop, Ibrahim Coulibaly, a indiqué que ce forum fournira de réponses pratiques menant à des solutions expliquant comment l’écologie peut sauver la planète de la faim et des effets du changement climatique. Pour lui, nous devons préserver nos produits organiques pour mieux faire la bonne production économique. La lutte de la valorisation de l’agriculture implique toutes les couches, dira-t-il.
Le représentant du Ministre du Développement Rural, Amadou Samaké, a insisté sur les facteurs fragilisant non seulement l’environnement, mais aussi les revenus des exploitations agricoles familiales. Ce phénomène touche aussi bien les productions végétales et animales que les ressources forestières et halieutiques. L’agro-écologie commence à s’imposer dans le monde comme une pratique favorisant la préservation des ressources naturelles de la biodiversité et l’amélioration des revenus des producteurs agricoles.
En mettant l’accent sur l‘équilibre durable du système sol culture, l’agro-écologie permet une réduction des apports intrants à long terme. Pour promouvoir l’agro écologie, la réorientation des outils budgétaires de la politique agricole commune, la fiscalité environnementale, l’intégration agro-écologique, et la mobilisation de la richesse sont nécessaires.
Aboubacar BERTHÉ