Il visait à recenser non seulement les opportunités d’affaires dans la filière mangue du Mali et à spécifier les accords commerciaux pouvant déboucher sur des contrats portant sur la filière mangue, mais aussi à élaborer une note conceptuelle, présentant les problématiques résiduelles majeures de la filière.
Cadre privilégié pour aborder la transformation de la filière, pour laquelle Ie Mali dispose d’un avantage comparatif et d’opportunités de marché réelles, le forum a fait un rappel de la mise en œuvre du PCDA. Cette mise en œuvre, faut-il le signaler, s’est traduite par l’augmentation des filières ciblées, des productions et des volumes de produits commercialisés, du nombre d’opérateurs, des investissement privés et de la gamme de produits offerts et la mise au point et la diffusion de technologies innovantes pour les petits producteurs et transformateurs des filières ciblées, particulièrement au niveau des technologies d’irrigation et de transformation (26 référentiels technico-économiques traduits en 17 Kits de projets), une meilleure connaissance des filières ciblées et de leurs marchés, le tout pour un chiffre d’affaire de plus de 60 milliards de FCFA entre 2007 et 2014.
Mesurant l’impact du PCDA au cours de l’ouverture des travaux de ce forum, Paul Numba Um, Directeurs des opérations de la Banque Mondiale au Mali, a expliqué que le programme a permis, entre autres, la mise en place de 600 petites entreprises agricoles ou agroalimentaires, qui ont prouvé une amélioration de leur productivité, leur lien avec Ie marché, leur rentabilité et leur pérennité et l’émergence d’au moins 4 grandes entreprises agro-alimentaires ou opérantes, pour les entreprises agro-alimentaires.
Évènement important pour le PCDA, compte tenu de la nature de la filière concernée, le forum permettra de lancer les bases d’un partenariat fécond entre les acteurs de la filière mangue et les importateurs européens, selon le ministre du Développement Rural. Pour Dr Bokary Tréta, la filière mangue constitue l’une des filières agricoles prioritaires du PCDA, dont les trois chaines de valeur, production, transformation et commercialisation, sont maitrisées, avec l’application des nouvelles technologies performantes d’irrigation, de transformation et de promotion à l’exportation, avec une augmentation annuelle du volume exporté de 4 700 tonnes en 2007 à 28 000 tonnes en 2015.
Selon lui, ce résultat en volumes exportés a été atteint grâce à l’amélioration de la qualité du produit, à travers la réalisation et la mise à niveau d’infrastructures commerciales de conditionnement de mangue, comme Ie PLAZA de Bamako et Ie pôle de Sikasso. Il faut souligner que la production annuelle de mangues, toutes variétés confondues, au Mali, est estimée à 500 000 tonnes et Ie potentiel de production de mangues exportables à plus de 100 000 tonnes.
Au menu du forum, une session plénière, une synthèse des travaux, des visites de plantations et d’infrastructures de conditionnement et de transformation de la mangue; des rencontres B2B entre les exportateurs maliens et leurs clients et un rapport synthétique des résultats de l’atelier. Nous y reviendrons!
Yaya Samaké
tu a parfaitement raison,et ici en france,nous achetons tres cher la mangue importez d’autre pays,alors que ils peuvent importez nos delicieuses mangue qui nous manque ❓
SI LES HOMMES D’AFFAIRE MALIENS POUVAIENT NEGOCIER AVEC LE GEANT AMERICAIN WALMART POUR DISTRIBUER LES DELICIEUSES MANGUES DU MALI. ICI AUX USA, ON ACHETE LA MANGUE IMPORTEE DU MEXIQUE OU D’AMERIQUE LATINE A PLUS DE 1.000FCFA.
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