L’Interprofession de la Filière Mangue du Mali (IFM MALI) a organisé, le jeudi 30 novembre 2017, la journée nationale de validation des statistiques de la production, de commercialisation, de la transformation, d’exportation et bilan mangue campagne 2017. C’était au Grand Hôtel de Bamako, sous la présidence de Moctar Fofana, Président de l’interprofession de la filière mangue. L’objectif de cette rencontre était de valider les données statistiques de production, de commercialisation et de la transformation de la mangue.
Lors de la cérémonie d’ouverture le président de l’IFM-Mali, Moctar Fofana, a fait savoir que cette journée permet aux acteurs de la filière mangue de faire une évaluation réelle de ce qui a été fait pendant la campagne et de faire une comparaison avec la campagne précédente. Parlant de la campagne 2017, il a déclaré que les résultats attendus sont en deçà des attentes pour la campagne 2017. A l’en croire, cela est dû à cause des problèmes rencontrés par les acteurs de la filière. «D’abord, nous avons eu une perte de 50% de la production estimée. Il y a eu ensuite un problème au niveau de la cogestion du port d’Abidjan. Et enfin, nous avons rencontré des difficultés au niveau du transport, surtout avec la grève des gros porteurs. Nous avons aussi rencontré certaines difficultés sur la qualité des produits dues à un problème de stockage», a-t-il déploré. Plus loin, il dira que les acteurs de la filière ont eu des pertes sèches cette année, à hauteur de 500 millions de FCFA. De même, qu’ils ont enregistrés des pertes au niveau des contrats signés du fait qu’ils n’ont pas pu honorer leurs engagements vis-à-vis des importateurs, des producteurs et des banques. Pour le Président de l’interprofession, la campagne n’a pas été à hauteur de souhait, parce que toutes les prévisions n’ont pas été réalisées. Par ailleurs, il a souligné qu’ils vont tirer toutes les leçons en vue de renforcer les capacités de stockage, mais aussi de voir également comment orienter l’exploitation des mangues par d’autres chemins et voir comment garantir la production avec l’implantation des gigues qui détiennent le vent. Cependant, il a précisé que toutes les dispositions seront prises pour sauvegarder cette filière qui, selon lui, est une référence au Mali, voire en Afrique.
Ousmane Baba Dramé
La vente a perte est-elle autorisée ?
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