Filière coton :rnUn secteur aux immenses opportunités d’investissement

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Le coton, culture industrielle, est produit dans les zones sud du Mali (Sikasso, Koulikoro, Ségou) et à Kayes (Kita). Toutes ces zones sont appelées : zones CMDT du nom de la Compagnie Malienne de Développement Textile qui a fait de la culture du coton son credo. Notre pays occupe le rang de deuxième producteur africain après l’Egypte. A ce titre, il devient un important secteur d’investissement. Des investissements qui pourront générer des emplois et booster notre économie.

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En effet, la Compagnie Malienne de Développement Textile (CMDT) s’occupe de l’organisation, de l’encadrement, de la production, de la commercialisation du coton graine, de l’égrenage et de la vente du coton fibre puis de la graine. Le coton est également produit mais en quantité moindre dans la zone OHVN (Office de la Haute Vallée du Niger). Toute la production est transformée par la CMDT en coton fibre.

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La superficie du coton a augmenté en 2003-04 par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cet accroissement est suivi d’une amélioration des rendements qui sont en hausse de 14,62% par rapport à la précédente. Cependant, moins de 2% de la fibre coton sont localement transformés.

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Même si elles ne sont pas nombreuses, il y a néanmoins des entre prises qui utilisent la fibre coton.

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La COMATEX-SA (Compagnie Malienne de Textile) produit du fil de différentes couleurs pour l’artisanat, des tissus « FANCY » et « KOBA » d’imitation artisanale. Elle a été créée en tant que société d’Etat en 1967 avec l’assistance du gouvernement chinois. Elle a fait l’objet d’une privatisation et actuellement 80% du capital de la COMATEX est détenu par la COVEC (République de Chine) et 20% par l’Etat Malien. Sa capacité installée est de 2.400 tonnes de fibre par an. Sa production actuelle sur 650 métiers à tisser est de l’ordre de 10 000 000 mètres- carré de tissu imprimé. Elle produit également du fil teint pour l’artisanat.

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L’unité industrielle AVADAMATEX nettoie les déchets de coton pour en extraire de la fibre qu’elle exporte. AVADAMATEX est une unité créée par les groupes industriels Sriyaya et Compagnies (Inde) et PUMATEX (Espagne) et aune capacité de production annuelle estimée à 4500 tonnes de fibres exportables. Elle traverse actuellement de grosses difficultés qui ont entraîné son arrêt.

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Au nombre des unités qui utilisent la fibre coton figure FITINA-SA (Fils et Tissus Naturels d’Afrique) est une unité qui a été inaugurée en février 2004. Société de droit malien composée de privés maliens, de Mauriciens et d’Européens, Fitina-Sa a une capacité de production  de 5000 tonnes de coton brut par an en filés peignés et open-end. Cette production devrait atteindre 15 000 tonnes dans les cinq ans qui succéderont à sa mise en route. Son coût de réalisation est estimé à 5 milliards de FCFA et elle emploie 160 personnes. L’unité est installée à Banankoroni à environ 20 kilomètres de Bamako. Une extension prévue avec une unité de tissage dans les prochaines années.

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La dernière née des entreprises au Mali qui font de la fibre leur affaire est BATEX-CI SA (Bakary Textile Commerce Industrie). C’est cette entreprise qui a repris l’ancienne ITEMA (Industrie Textile du Mali) qui produisait des tissus imprimés. Elle a été reprise par Bakary Cissé, Malien de l’extérieur qui l’a faite redémarrer en 2005, après plus de 7 ans d’arrêt. L’investissement prévu pour la réhabilitation s’élève à plus de 32 milliards FCFA.

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La réalisation du programme de réhabilitation va permettre la création de 777 emplois. Réhabilitée, elle envisage d’exporter au moins 80 % de sa production. Les produits ciblés par la réhabilitation sont les fils, les tissus écrus, les tissus imprimés, les garnements et les Tee-Shirts. Mais pour un départ, il est envisagé la production de 14 000 tonnes de fils et de 28, 8 millions de mètres linéaires de tissus imprimés. BATEX-CI SAU est implantée dans la zone industrielle de Bamako. En plus de ces entreprises, le Mali reste ouvert à tout investisseur qui cherche une bonne destination.

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Abdoul Karim Maïga   

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