Les secteurs retenus sont l’agro-industrie, les bâtiments et travaux publics, les mines, l’artisanat, les métiers, le tourisme et autres secteurs émergents
Le ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé, Koniba Sidibé à rencontré la presse, le vendredi 27 janvier dernier, au siège de son département pour présenter la première phase de cet important projet sur l’entrepreneuriat jeune au Mali.
Il était accompagné à cette occasion par le coordinateur du Projet de développement des compétences et l’emploi des jeunes, Drissa Ballo et son conseiller technique, Dicko.
Ce nouveau programme est organisé par le PROCEJ en partenariat avec les ministères de l’Investissement ceux de l’Emploi et de la Formation promotionnelle ; de l’Education de base et de l’Enseignement supérieur. Il a pour objectif d’offrir aux jeunes ayant au moins le niveau secondaire (Baccalauréat, BTS et plus), âgés de 18 à 35 ans, la possibilité de créer de nouvelles entreprises ou de les consolider à travers l’organisation d’un concours de plan d’affaires (CPA).
Dans sa présentation des activités de la compétions plan d’affaires de PROCEJ, le ministre de la Promotion de l’Investissement a tout d’abord expliqué la notion d’emploi. Selon lui il ya deux manières d’avoir un emploi. La première est d’être employé par quelqu’un et la deuxième, c’est d’être son propre employeur. Et le projet CPA de PROCFJ concerne le second. Il est financé à hauteur de 3, 9 milliards de FFCFA. Les secteurs retenus pour ce concours sont les suivants : l’agro-industrie, les bâtiments et travaux publics, les mines, l’artisanat, les métiers, le tourisme et autres secteurs émergents.
Il est prévu dans le cadre de cette compétition plusieurs activités. Il s’agit entre autres, de la formation des formateurs en entrepreneuriat ; des formations de différents niveaux sur l’entrepreneuriat et les plans d’affaires ; la mise à disposition de fonds d’amorçage (capital initial) pour le potentiel entrepreneur ; des fonds de garantie pour faciliter l’accès des lauréats au crédit ; des activités d’encadrement (coaching, etc.).
Selon le conférencier, la compétition va se dérouler en trois phases. La première étant l’appel à candidature, déjà en cours durera 45 jours. Elle permettra la présélection de 1000 jeunes dont 30% de femmes qui seront tous formés en entrepreneuriat. A la seconde phase, c’est un comité indépendant de 7 membres qui aura la charge de choisir les 500 meilleurs busines plan dont 250 nouvelles entreprises, et 250 existantes renforcées. Ces dernières bénéficieront dans la troisième phase, d’un fonds d’amorçage variant de 1 à 5 millions. Durant cette période, c’est une dizaine de cabinets maliens qui vont coacher les lauréats pendant deux semaines. Et les 50% des entreprises lauréats auront accès à un financement complémentaire à travers le fonds de garantie confié au Fonds renouvelable pour l’emploi (FARE).
A ce jour, sur les 575 dossiers réceptionnés entre le 1er septembre 2016 et le 15 octobre de la même année, par voie électronique comme par dépôt physique. L’analyse du cabinet a retenu 388 dossiers comme éligibles dont 290 par les hommes, soit 45% des dossiers et 98 portés par les jeunes femmes, soit 25%. Ces travaux ont été suivis par celui du comité de sélection qui a, du 20 au 22 décembre 2016, travaillé sur l’éligibilité des dossiers, à évaluer les projets présélectionnés, et à choisir ceux définitivement retenus pour la deuxième étape du projet. Au terme de ce travail, ce sont 200 projets, dont 135 jeunes hommes et 65 jeunes femmes. Et 76%, soit 2 dossiers sur 4 sont du secteur de l’agro-alimentaire, 17% concernent les secteurs émergents et 17% l’artisanat, le tourisme, les métiers.
En effet la prochaine phase du concours débutera à partir du 30 janvier prochain. Ils seront formés au montage de busines plan. Au finish les 75 meilleurs seront sélectionnés à la troisième phase qui bénéficiera d’un appui financier variant entre 1 à 5 millions. Ilsbénéficierontaussi de coaching et de mentorat pendant 1 an.
Mohamed Naman Keita