Echos de nos régions :rnRegard croisé sur la question des OGM et de l’endettement des paysans en zone cotonnière

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La Coalition des alternatives africaines, dette et développement (CAD) a récemment organisé à Kadiolo une journée de plaidoyer sur la problématique de l’endettement des paysans en zone cotonnière et sur celle des Organismes génétiquement modifiés (OGM).

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La journée de plaidoyer a été organisée en collaboration avec l’ONG suédoise «Diakonia» et les travaux ont regroupé les représentants d’organisations paysannes, des pouvoirs publics et des collectivités décentralisées.

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L’objectif visé par la CAD n’est pas de faire un diagnostic de l’agriculture ou de l’élevage, mais de jeter un regard croisé sur l’aspect général du monde rural dans la région de Sikasso, tout en mettant un accent particulier sur la culture et la commercialisation de l’or blanc.

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La journée de plaidoyer aura permis au chargé de formation de la CAD, M. Dramane Djiguiba d’échanger avec les acteurs locaux sur la genèse de la CAD, la culture des OGM au Mali et en Afrique, les accords de partenariat économique, le taux d’intérêt des finances, la caution solidaire et les conséquences néfastes de l’endettement pour les paysans dans la zone cotonnière.

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Sikasso : Protection et intégration des  réfugiés au centre d’un atelier     

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La protection et l’intégration des réfugiés était au centre d’un atelier qui vient de regrouper dans la capitale du Kénédougou, les représentants du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) les préfets de Kadiolo et de Kayes et plusieurs autres partenaires autour de la problématique de la gestion des réfugiés.

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Les participants ont planché deux jours durant sur plusieurs thèmes parmi lesquels le concept de la protection et de l’intégration des réfugiés.

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Pour le chef du bureau du HCR à Bamako, M. Adama Kouyaté, le choix de Sikasso pour abriter les travaux de cet atelier s’explique par l’expérience déjà acquise par la 3è région dans la gestion des flux de réfugiés ivoiriens qui avaient fui leur pays suite aux hostilités de guerre de 2002.

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Le chef de l’exécutif régional de Sikasso, M. Bocary Samassékou a fait à cette occasion un large tour d’horizon sur la situation des réfugiés ivoiriens à Sikasso dont une centaine a définitivement intégré la communauté malienne.

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Biocarburant : Périple vert avec un camion fonctionnant au chocolat

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Deux écologistes britanniques ont entamé un périple inhabituel de 7 200 km entre la Grande Bretagne et Tombouctou (Mali) à bord d’un camion fonctionnant avec un biocarburant à base de…chocolat.

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Andy Pag, un Londonien de 34 ans et John Grimshaw, 39 ans, originaire du Dorset (sud-ouest de l’Angleterre) devaient embarquer cette semaine à bord d’un ferry pour la France, avant de traverser l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie jusqu’au Mali.

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Par ce voyage, les deux militants écologistes entendent démontrer les vertus des biocarburants, dérivés notamment du chocolat, moins polluants que les carburants traditionnels d’origine fossile.

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Leur périple, prévu pour durer trois semaines, se veut neutre en émission de dioxyde de carbone.

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Ils emportent 2 000 litres de bio-diesel obtenus à partir de beurre de cacao provenant de quatre tonnes de copeaux de chocolat, soit l’équivalent de 80 000 barres chocolatées, l’odeur appétissante en moins, le beurre de cacao étant mélangé à de la soude caustique et du méthanol.

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Ils emportent également un petit appareil permettant de transformer de l’huile usagée en carburant. Cet appareil sera donné à une association caritative au Mali où les deux hommes feront également don du camion.

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«Tombouctou est une ville qui est en train d’être rongée par le désert, elle est au coeur du changement climatique», a expliqué M. Pag, journaliste et ancien ingénieur.

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«Si on peut y arriver avec du bio-carburant, alors les automobilistes n’ont aucune raison de ne pas l’utiliser pour aller à l’école ou au travail».

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Outre leur carburant chocolaté, les deux aventuriers transporteront dans leur camion deux usagers qui leur serviront à parcourir les 200 derniers kilomètres de piste avant l’arrivée à Tombouctou. Ces deux voitures tout-terrain termineront également leur existence au Mali.

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