Des insectes ont été signalés dans certaines parties des Cercles de Bankass et de Bandiagara. Heureusement, c’étaient des alertes sans incidence majeure.
Des informations avaient fait état de l’invasion du criquet pèlerin, notamment dans les communes de Kanibonzon (Cercle de Bankass) et de Kani Gogouna (Cercle de Bandiagara), dans la Région de Mopti. A la suite de ces informations, deux missions des chefs secteurs de la Protection des végétaux des deux Cercles ont été dépêchées dans les zones incriminées. Des vérifications de routine sur le terrain ont révélé qu’aucun responsable administratif, en l’occurrence le sous-préfet ou responsables techniques, notamment les chefs sous-secteurs d’agriculture et de la protection des végétaux n’ont été saisis d’une quelconque infestation de criquets dans les zones. Mieux, au niveau régional, ni le chef de service régional de la Protection des végétaux, ni le directeur régional de l’Agriculture de la Région de Mopti n’ont été saisis de cas. Aussi aucun paysan de ces localités n’a signalé la présence de l’insecte. Les deux missions dépêchées ont procédé à des prospections qui n’ont révélé aucune infestation pouvant constituer une menace pour les cultures.
Cependant, la mission régionale a recommandé la poursuite des prospections sur le terrain. Les brigades villageoises de surveillance et de lutte restent mobilisées sous la supervision des agents spécialisés de la Protection des végétaux et veillent au grain. Il a aussi été recommandé de constituer des stocks de sécurité de produits phytosanitaires et d’appareils de traitement pour entreprendre des interventions, en cas de nécessité.
Par ailleurs, le Centre national de lutte contre le criquet pèlerin (CNLCP) reste mobilisé. Il a relevé que depuis le mois de juin dernier, les pluies se sont installées dans le septentrion du Mali. Ces activités pluvio-orageuses ont entrainé la constitution du tapis herbacé et le reverdissement des espèces ligneuses. Les conditions écologiques favorables à la survie et au développement du criquet pèlerin sont maintenues dans la zone.
Toutefois, précise le CNLCP, en l’absence de prospection acridienne dans le Nord du pays, compte tenu de la situation sécuritaire qui y prévaut, la structure utilise son réseau d’informations qui reste très fonctionnel. Elle s’appuie essentiellement sur les brigades de veille, les nomades, les guides, l’exploitation des images satellitaires pour suivre l’évolution de la situation acridienne et les conditions écologiques dans l’aire grégarigène de l’insecte. Des équipes de prospection et de lutte restent positionnées à Gao avec les équipements de prospection et d’intervention.
Oufff, les criquets pelerins sont un loin souvenir dont nous n avons pas besoin pour le moment
Comments are closed.