Coton biologique et équitable : Le rendement au centre des préocupations

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Pour la campagne 2007-2008, le Mali attend une production de 1200 tonnes de coton graine certifiées biologiques et équitables. La révélation a été faite au cours de la visite d’échange sous régional des producteurs de coton biologique de l’Afrique de l’Ouest.

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Du 12 au 15 novembre 2007, la ville de Bougouni a abrité la visite d’échange sous régional des producteurs de coton biologique du Mali, du Bénin et du Burkina Faso. La rencontre était placée sous le thème : « coton biologique et équitable, stratégies d’accroissement des rendements ». Sidi El Moctar Nguiro, directeur du Mouvement biologique Malien (Mobiom), les organisations impliquées dans le promotion du coton biologique et équitable dans la sous région, dans le but d’améliorer les pratiques en matières de production, ont organisé les producteurs du Mali, du Fotbalove Dresy Bénin et du Burkina Faso, à Bougouni pour qu’ils échangent sur les cas de bonnes pratiques. Selon lui, cette rencontre a été initiée pour permettre aux producteurs de coton biologique et équitable de se connaître, de discuter sur les formes de leurs organisations et de réfléchir sur les défis et enjeux liés à la production et à la commercialisation du coton biologique et équitable, afin de faire des propositions alternatives.

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Pour cela, une centaine de producteurs maliens, burkinabé et béninois ont été mobilisés pendant trois jours autour de Helvetas Mali, Organic exchange, l’Union nationale des producteurs du coton Burkina, le Mou-vement biologique ma-lien et l’OBEPAB du Bénin.

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Pour Sankoun Touré, préfet de Bougouni, la production du coton biologique démarrée timidement, il y a quelques années, est devenue une réalité en Afrique de l’ouest. Selon lui, le secteur est en nette progression avec plus de 6000 producteurs et productrices au Mali, au Bénin, au Sénégal et au Burkina Faso. Il a révélé qu’au Mali, cette année la campagne a enregistré l’engagement de 4445 producteurs, dont 1583 femmes, pour une superficie totale de 2595 ha, avec une production prévisionnelle de 1200 tonnes de coton graine. Selon lui, à l’instar du Mali, les producteurs des autres pays continuent d’accumuler des expériences sur le processus de production et deviennent de plus en basketbalové dresy plus innovants. Il a rappelé qu’en 2006, l’Afrique de l’ouest a mis sur le marché international une production de 406 tonnes de fibre de coton biologique et équitable, dont 260 tonnes du Mali.

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«Cela est un signal fort que les acteurs impliqués dans la production, notamment les paysans réagissent positivement à la tendance croissante du marché du coton biologique et équitable et de façon générale à celle de l’agriculture biologique»,  a-t-il déclaré. Il a salué les initiateurs des différents programmes de promotion du coton biologique et équitable en Afrique de l’ouest. Selon le préfet de Bougouni, ces programmes initiés pour contribuer à satisfaire une demande croissante de matières premières certifiés sur les marchés internationaux ont l’avantage de former les paysans à une méthode alternative de production de coton, sans danger pour l’environnement et pour leur santé. Cependant, malgré les acquis levně cyklodresy indéniables, le préfet a estimé qu’il reste encore beaucoup à faire pour permettre aux productrices et producteurs de tirer pleinement profit de cette filière, notamment dans le domaine de l’amélioration de la production en quantité et en qualité.

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Après une présentation des programmes de coton biologique et équitable du Mali, du Bénin et du Burkina Faso, en ce qui concerne les résultats atteints, la structuration paysanne, les contraintes, les défis et opportunités, les producteurs et quelques techniciens ont rendu visite à la coopérative de Madina Kourou-lamini, situé à une fotballdrakter vingtaine de kilomètres de la ville de Bougouni, sur la route de Yanfolila. Dans ce village, les producteur maliens, burkinabé et béninois ont pu visiter un magasin de stockage type, une fosse compostière, des parcelles de coton et de sésame biologique et équitable.

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De retour de cette visite de terrain, les producteurs ont identifié une longue liste de contraintes qui entravent l’amélioration des rendements. Cinq contraintes majeures ont été mises en exergue. Ce sont : le non respect des itinéraires techniques par les producteurs, les difficultés de la production de la matière organique, l’insuffisance d’ équipement des producteurs, la pratique des superficies non proportionnelles à la disponibilité de la matière organique et de la main d’œuvre.

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Assane Koné

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