L’hôtel Radisson Collection a abrité le 29 août 2024, la deuxième édition de la Convention Coton. Organisée par Mali Protection des Culture (MPC), filiale de UPL au Mali, cette rencontre a réuni les principaux acteurs du secteur pour des solutions novatrices et porteuses en vue de capaciter la filière cotonnière.
Initié par MPC et ses partenaires agricoles, cet événement est un cadre d’échange, de concertation et de partage d’expériences pour de meilleurs rendements de la filière cotonnière au Mali. La culture du coton est un pilier essentiel de l’économie malienne (15% du PIB), elle est la 2ème source d’exportation, employant 40% de la population rurale.
Cependant, cette chaîne est confrontée à de sérieux défis. Auxquels, le MPC s’engage à trouver des solutions porteuses et innovantes à travers l’anticipation des solutions, et la proposition de solutions intégrées au profit des rendements, et des producteurs. D’où la tenue de cette Convention Coton animée sous le thème « Solution intégrée UPL pour une meilleure productivité du coton au Mali ». L’événement a à son actif le bilan d’une première réussite et la satisfaction des partenaires dont celle de la CMDT (Compagnie malienne pour le développement du textile).
Selon, M. Hervé Essi, Directeur général de MPC, l’anticipation des informations est essentielle, et cette rencontre est le lieu d’échanger avec les multi -acteurs du secteur pour une meilleure compréhension des problèmes de la chaîne. Elle est également un cadre de partage des dernières innovations et solutions développées par MPC/UPL pour la gestion des ravageurs et l’amélioration de la productivité du coton. De plus, il sera question de renforcer le partenariat entre les parties prenantes.
Pour le représentant de la Compagnie malienne des textiles (CMDT), M. Dramane Koné, la culture du coton est complexe, et nécessite une implication efficace et efficiente des multiples acteurs de la chaîne. Aussi, il a invité chacun à jouer pleinement sont rôle pour développer le secteur au profit de l’économie nationale et des producteurs.
Le représentant de CROPLIFE, M. Nonon Diarra, déclare que les pesticides chimiques sont incontournables dans l’agriculture. Selon lui, sans ces produits les rendements du cotonnier vont chuter de plus de 30%. « Ces pesticides chimiques ne peuvent pas être remplacés par les pesticides bio, contrairement à ce que certaines ONGs essaient de vulgariser en Afrique », dit-il. En précisant que les pays occidentaux d’où viennent ces ONGs utilisent des volumes de pesticides chimiques 100 fois supérieurs à ceux utilisés en Afrique. Pour M. Diarra ‘la solution bio ne peut pas nourrir la population mondiale actuelle’
Le Directeur CEO Afrique de l’ouest et du centre, M. Guy Huet De Froberville, a joint sa voix à celle de M. Essi pour rappeler les missions de l’UPL qui a une quarantaine années d’activités fructueuses dans son domaine d’expertise. Et la filiale qui est présente au Mali depuis une vingtaine d’années à travers sa représentation MPC partage avec les acteurs du monde agricole un partenariat d’accompagnement de qualité et efficace.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net