Le Conseil Supérieur de l’Agriculture, tenu le 2 mai dernier à Koulouba sous la présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a adopté le plan de campagne agricole consolidé et harmonisé 2017-2018. Le coût global de cette campagne se chiffre à la somme de 287.679.207.500 FCFA.
Aux cotés du chef de l’Etat, ont pris part à cette rencontre, le Premier ministre, chef du gouvernement, Abdoulaye Idrissa Maïga, le ministre de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé, celle de l’Elevage et la Pêche, Mme Ly Taher Dravé, le président de l’APCAM, Bakary Togola, des ministres et des président d’institutions.
En effet, le plan de campagne 2017-2018 s’exécutera dans un contexte d’opérationnalisation des engagements de Maputo et avec la volonté affichée du président de la République de continuer à octroyer 15% du budget national au secteur du développement rural.
Selon le ministre de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé qui a présenté le plan de campagne 2017-2018, les résultats de cette campagne contribueront à l’amélioration de la production et de la productivité agricoles. Mais aussi, contribueront à l’amélioration des conditions de vie des populations, à la souveraineté alimentaire, à la protection et à la gestion rationnelle des ressources naturelles.
« Le présent plan de campagne couvre l’ensemble des filières des productions agricoles, animales, végétales, halieutiques et aquacoles, y compris les filières émergentes ainsi que tous les programmes transversaux du secteur rural », a expliqué le ministre de l’Agriculture. Qui a rappelé que la campagne agricole 2016-2017 s’est déroulée dans de bonnes conditions agro-climatiques renforcées par des actions de soutien et de suivi rapprochés à savoir la maitrise de nouvelles terres agricoles, la subvention des intrants, l’opérationnalisation du programme de 1000 tracteurs et la diffusion de nouvelles technologies agricoles.
« La combinaison de ces différents facteurs a permis d’atteindre les productions records de céréales de 8,8 millions de tonnes de coton contre une prévision de 645.000 tonnes de coton», s’est réjoui le ministre Nango Dembélé.
A sa suite, le président de la République Ibrahim Boubacar Keita non moins président du Conseil Supérieur de l’Agriculture, a affirmé que le développement du monde rural est sa principale préoccupation.
Pour lui, il n’y a pas de dignité dans un pays sans une sécurité alimentaire. C’est pourquoi, il s’est engagé à offrir aux paysans pour cette campagne, des intrants agricoles de bonne qualité qui ne mettent pas en danger les terres et les populations. Avant de souligner que les 15% du budget national alloués à l’Agriculture ont permis d’améliorer les performances de la campagne agricole précédente. Et d’ajouter que celle à venir s’annonce sous de bons auspices.
A cet effet, il a promis que 15% des terres seront octroyés aux jeunes pour leurs besoins.
Adama DAO
Pendant ce temps silence des médias français sur leurs agriculteurs français qui font du dumping Subventionné
Le volaillier français Doux congelé inondant le marché africain des ses poulets congelés
Le tribunal administratif de Rennes a condamné mercredi 11 avril le volailler Doux, en liquidation judiciaire, à payer 82 millions d’euros pour avoir reçu indûment des aides à l’exportation de l’Union européenne.
Doux touchait 400 euros par tonne de poulets congelés exportés, une aubaine pour le premier exportateur européen, dont l’essentiel de la production part pour le Moyen-Orient qui servait de plateforme pour envoyer en Afrique incognito! Mais, au cours de contrôles menés en 2012 et 2013, la Commission européenne s’aperçoit que les poulets Doux ont une teneur en eau supérieure aux normes européennes, ce qui interdit, selon elle, l’accès aux subventions européennes.
http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/04/11/le-volailler-doux-condamne-a-rembourser-82-millions-d-euros-pour-des-aides-europeennes-indues_5284157_1656994.html
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