La salle de conférence de la direction finance et matériel du ministère de l’Agriculture a servi les cadres, le jeudi 18 février 2016, pour la tenue de la 6e session du Comité national de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP). L’ordre du jour portait sur le rapport d’activités techniques et financières 2015 du projet, le programme de travail et le budget annuel (PTBA) 2016, le compte rendu et le point d’exécution des recommandations de la précédente session.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, a présidé la session en présence du secrétaire exécutif du CNRA, du coordonnateur national du PPAAO/WAAPP, Dr. Aly Kouriba, ainsi que les invités de marque.
Le coordonnateur national du PPAAO/WAAPP, Dr. Aly Kouriba, a rappelé que le PPAAO est un programme de 10 ans, divisé en deux phases pour une durée de cinq ans chacune. Il fera savoir que le PPAAO, exécuté sous l’égide de la Cédéao, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la productivité agricole dans les filières prioritaires des pays participants ; de rendre l’agriculture plus productive et pérenne et d’apporter un appui à l’intégration régionale.
Pour lui, la première phase a permis de mettre en place le cadre opérationnel du programme de renforcement des mécanismes régionaux de partage des technologies ; l’établissement de centres nationaux de spéciation et le financement de fonds compétitifs pour le développement et la diffusion de technologies agricoles. La deuxième phase, dira-t-il, marquera le renforcement des centres nationaux de spécialisation et leur évolution vers des centres régionaux d’excellence ; la consolidation des systèmes de diffusion à grande échelle des technologies et le développement d’un nombre croissant de technologies.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma a dit que le WAAPP est aujourd’hui fonctionnel dans treize pays de la Cédéao. A l’en croire au Mali, grâce à un intelligent partage des rôles entre les pays membres et le système national de recherche, la formation et la vulgarisation agricoles dans la génération et la dissémination des technologies, ce programme contribue sans doute à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle tant recherché
En outre, les sériés de formation ont porté sur les technologies importées des autres CNS notamment la technique de la viande séchée, le SRI, les mesures de sauvegarde environnementale et sociale. A retenir que la mission de revue à mi-parcours du programme qui s’est déroulée du 9 au 14 novembre 2015, a évalué positivement les performances du projet tant au niveau national que régional, même si le taux de décaissement de 34 % a été jugé faible, a reconnu le SG Kéléma. Il dira également que le programme consacrera davantage à la ressource de dissémination des résultats de la recherche agricole et d’atteindre un taux d’exécution financière d’au moins 50% du crédit à la fin 2016.
Signalons que le PPAAO/WAAPP a signé avec les structures nationales et sous-régionales des conventions de formation diplômante de : 100 masters avec l’USTTB, l’ISFRA et de Delta-C, Ibadan ; 47 doctorats pour l’année académique 2015/2016 au Mali.
Seydou Karamoko Koné
