Selon le navigateur interplanétaire, Cheick Modibo Diarra, candidat du Rassemblement pour le développement du Mali (Rpdm), Cheick Modibo Diarra, 1/3 Rassemblement pour le développement du Mali (Rpdm), Cheick Modibo Diarra, 1/3 de l’initiative riz aurait pu servir à équiper chaque village malien d’un tracteur. Car cela coûte entre 19 et 20 milliards, parlant de son projet de société qui s’articule autour de cinq objectifs principaux et qui place l’agriculture en tête.
A la faveur de la cérémonie de chèques symboliques que deux associations de jeunes leaders ont organisée à son honneur, le jeudi 7 juillet dernier, au Centre Djoliba, Cheick Modibo Diarra trouve que le développement du Mali peut se faire sans l’aide extérieure. Il pense qu’avec la mécanisation de l’agriculture et l’amélioration des semences, notre pays peut devenir une agro-puissance mondiale. A ses dires, le candidat qu’il est a déjà fait distribuer aux paysans de 200 villages maliens de toutes les régions du pays une importante quantité de semence de maïs amélioré qu’il a lui-même testé et qui fait 12 tonnes l’hectare. Il trouve qu’une telle politique est meilleure que l’initiative riz qui n’a été qu’un gouffre financier pour notre pays. Et la preuve, " 1/3 du coût de l’initiative riz aurait pu servir à équiper chaque village malien d’un tracteur ". L’initiative riz aurait coûté à notre pays la pharamineuse somme de 40 milliards de nos francs pour une opération d’une seule campagne agricole. Or, calcule l’astrophysicien, avec 19 milliards, chaque village malien peut avoir son tracteur. Notre pays compte, rappelons-le, 16.000 villages. La politique agricole du gendre du général et président déchu, Moussa Traoré, se base sur le postulat que notre pays dispose d’assez de potentialités. "Nous avons 1.204.000 Km2 de terres cultivables, et plus de 60% de la population du Mali sont jeunes. Pourquoi ne pas construire des Attbougou dans la zone Office du Niger avec des écoles, des centres de santé, et installer des jeunes auxquels il faut accorder des prêts garantis par l’Etat !" Cette politique se base aussi sur le fait que l’Etat peut doter chaque village malien d’un tracteur sans trop dépenser. Car, explique-t-il, en donnant la quantité nécessaire de semence améliorée de maïs pour emblaver 10 hectares par village, l’Etat aura tout résolu. Le calcul est le suivant : 1 hectare de maïs amélioré égale 12 tonnes. 10 hectares décupleront la récolte, ce qui fait 120 tonnes par village. L’autosuffisance alimentaire est assurée avec une réserve villageoise de 70 tonnes sur les 120. Chaque village étant autosuffisant, les 50 tonnes seront exportées et/ou commercialisées. L’argent de cette commercialisation des 50 tonnes par village pourra l’équiper en tracteur, que les paysans peuvent louer à 5000 F Cfa au lieu de 25.000 F Cfa par jour, en vigueur actuellement dans les zones rurales.
Cheick Modibo Diarra pense qu’une fois cette agro-puissance acquise, notre pays peut se développer sur tous les plans. Il se permet même : " je rêve d’un jour où les gens se réveillent à 4 heures du matin pour se mettre en rang devant les ambassades du Mali… ". La suite est connue,…c’est l’Eldorado à la Voltaire où le lait et le miel coulent à flot. Le pays de cocagne. Pourquoi pas ?
Amadou Salif Guindo
