En vue de communiquer les résultats des prévisions climatiques saisonnières 2013 aux usagers du Mali, la Direction de Mali-Météo en collaboration avec l’Institut d’Economie Rurale (IER) a organisé un atelier le 25 juin 2013 dans les locaux de la Direction.
La rencontre se situe dans le cadre d’un partenariat entre Mali-Météo, le Centre Régional AGRHYMET et le programme de recherche sur les changements climatiques, Agriculture et Sécurité Alimentaire (CCAFS).
L’atelier visait à renforcer les vastes programmes d’accompagnement et de préparation de la campagne agricole 2013-2014 notamment les stratégies de gestion des risques climatiques en agriculture, ainsi que l’adaptation de l’information climatique aux besoins des agriculteurs et mettre à la disposition des producteurs agricoles les informations météorologiques afin de réduire leur vulnérabilité à la variabilité et aux changements climatiques.
« Notre Groupe de Travail Pluridisciplinaire d’Assistance Météorologique au Monde Rural (GTPA) contribue à l’atteinte de la sécurité alimentaire à travers la qualité des activités de suivi de la campagne agricole ainsi que les avis et conseils adaptés aux besoins des producteurs », a laissé entendre le Directeur général adjoint de Mali-Météo, Djibirila Maïga, à l’ouverture des travaux dont il assurait la présidence.
Ainsi, il a jugé bon de rappeler qu’au Mali, la sécurité alimentaire repose essentiellement et reposera pendant longtemps encore sur la production céréalière qui dépend principalement de la pluviométrie. Cette production est dominée par les céréales sèches qui occupent 80 % de la population et reste largement tributaire de la quantité et de la répartition des pluies dans l’espace et dans le temps. Or, selon M. Maïga, les principales zones agricoles de notre pays, producteur de céréales sèches, sont très exposée au déficit hydrique. Et, ajoute-t-il, un déficit prolongé de quelque jours peut compromettre toute une campagne agricole.
En somme, il dira que la réalisation de la sécurité alimentaire passera par une meilleure gestion des risques climatiques, une utilisation appropriée des informations climatiques à coté d’autres programmes parmi lesquels, l’accès aux crédits et intrants, l’aménagement des terres avec maitrise de l’eau et l’équipement du monde rural.
Adama DAO