La saison pluvieuse en cours a été l’une des plus dévastatrices au cours des dix dernières années. Ces fortes pluies diluviennes se sont concentrées uniquement sur les mois de juillet et d’août. Ce qui s’est traduit par le retard des semis dans beaucoup de contrées à l’exception de quelques localités qui ont bénéficié des pluies isolées.rn
UN GRAND RETARD DANS L’INSTALLATION DE LA CAMPAGNE AGRICOLE
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Dans la plupart des années, l’hivernage débute à la fin du mois de mai, soit en début juin dans les parties septentrionale et centrale et pour les autres localités du pays, elle s’installe un peu tardivement par rapport au sud. Mais pour cette année, les semis n’ont été effectifs qu’à partir du mois de juillet. Cet état de fait avait inquiété les cultivateurs et les autorités publiques. Après la période des semis, les précipitations ont été extrêmement importantes, causant de sérieux préjudices aux populations des localités concernées.
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L’ABONDANTE EN PLUIES DES MOIS DE JUILLET ET D’AOUT
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Si les mois de juin et de mai ont été des périodes de faibles pluviométrie en revanche, les deux mois qui suivent, en l’occurrence juillet et août ont enregistré des pluies torrentielles ; ce qui a causé des désagréments à des dizaines de milliers de nos concitoyens dont le nombre de victimes est estimé à 25 150 d’après la FAO. Parmi ces victimes figurent environ une dizaine de personnes qui ont perdu la vie.
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Du côté des cultures, d’importants dégâts ont été enregistrés pêle-mêle. Ainsi, certains semis qui avaient amorcé la phase de montaison ont été complètement détruits par l’érosion hydrique suite aux intempéries.
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LA CULTURE DU COTON, VICTIME DE L’ARRIVEE TARDIVE DE LA PLUVIOMETRIE
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Dans les localités où la cotonculture occupe une place prépondérante on n’a pas partout cultivé le coton à cause de l’arrivée tardive des pluviométries. Ainsi, dans le cercle de Koutiala qui est la capitale du coton, certains producteurs qui ont abandonné la culture du coton pour cette campagne à cause du retard pluviométrique ont estimé qu’avec le retard des pluies, le coton n’était plus capable d’atteindre son rendement initial.
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A partir de mi -septembre le constat qui se dégage est que la pluie est en train de se raréfier. Cette situation est inquiétante dans la mesure où bon nombre de localités ont fait leurs semis tardivement ; ce qui va se traduire par une baisse de récolte dans certaines localités.
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Le changement climatique qui est la conséquence du réchauffement climatique est l’effet de nos activités quotidiennes qui se traduit par une dégradation de l’écosystème. L’une des caractéristiques essentielles du changement climatique vise à bouleverser les différents climats qui existent dans les différentes parties du monde.
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