Campagne 2018-2019 à l’Office du Périmètre Irrigué de Baguineda : La production céréalière fixée à 27.547 tonnes

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L’Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda (OPIB) prévoit une production céréalière de 27.547 tonnes au titre de la campagne agricole 2018-2019.

«Le niveau de la production céréalière de l’Office du Périmètre Irrigué de Baguineda passera de 23.357,21 tonnes en 2017 à 27.547 tonnes en 2018 soit un taux d’accroissement de  17,95%. Tandis que la production maraîchère attendue est de 27.264 tonnes», ces chiffres ont été révélés par le ministre de l’Agriculture Dr Nango Dembélé, le samedi dernier lors de la 21ème session ordinaire du conseil d’administration de l’OPIB.

Selon le ministre Nango Dembélé, l’OPIB a produit au cours de la campagne agricole 2017-2018,  11.905,88 tonnes de riz paddy soit un rendement moyen de 4345,65kg/ha et 4883,34 tonnes de cultures sèches (maïs, mil, sorgho).

Quant au budget de l’OPIB, d’après le ministre, il passera de 1.797.429.230 FCFA en 2017 à 2.649.389.305 FCFA en 2018, soit une hausse de 47,40%.

Pour cause, l’Office envisage de mener des travaux d’aménagement pour améliorer sa production. Au nombre desquels: le revêtement des canaux primaires de Tanima et de Sienkoro, l’entretien des infrastructures primaires d’irrigation et de drainage et des activités de lutte contre les plantes aquatiques et autres nuisibles.

Selon lui, le gouvernement veillera sur la subvention des engrais, des équipements agricoles, des semences du programme WAAP et l’achèvement des travaux du PRESAN-KL.

« Les emblavures céréalières (riz, maïs, mil et sorgho) porteront sur 6 473 ha dont 3 828 ha de riz, 2 375 ha de maïs et 270 ha de mil/sorgho. La subvention de l’Etat concernera les engrais destinés au riz et au maïs ainsi que les semences de maïs hydride », a précisé Dr Nango Dembélé.

Par ailleurs,  le président du conseil d’administration de l’OPIB, a lancé un appel aux créanciers de l’Office afin qu’ils s’acquittent de leurs dettes à temps. Même message pour les travailleurs qui ont bénéficié des motos et motoculteurs de l’Office.

« Nous leur demandons de payer régulièrement leurs crédits parce que ce sont  ces fonds qui vont permettre à l’OPIB d’équiper d’autres producteurs. Si les premiers ne payent pas la chaîne s’arrêtera » a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que l’avantage de l’OPIB est que les paysans peuvent travailler  à tout moment de l’année.

Adama DAO

 

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