Bakary Kone, président de la C-SCPC : Le déclencheur de l’affaire de l’engrais frelaté

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Le Président de la Confédération des Société des Producteurs de Coton (C-SCPC), est l’un des plus grands producteurs de coton et défenseur des droits des cotonculteurs.

Le président de la C-SCPC est aussi défenseur de la cause des paysans. En 2015, député à l’Assemblée nationale dans la circonscription électorale de Koutiala, il avait déclenché l’affaire des « engrais frelatés » en interpellant le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Bocary Tréta, président du RPM dont il est lui-même un élu. Depuis lors, une inimitié est née entre lui et le président de son parti jusqu’à son départ de l’hémicycle après trois mandants successifs.

Selon le classement des producteurs de coton dans la région de Koutiala, le Président de la C-SCPC est le premier sinon parmi les 3 grands producteurs de coton de sa région et dans l’ensemble des .zones de production de l’or blanc. L’or, il le cultive sur plus de 20 ha et produit 1,500à l’hectare. Dans son village à Fienso, à une soixantaine de kilomètres de Koutiala, il dispose de plus de 100 autres hectares consacrés aux cultures vivrières et à l’élevage de caprins et de bovins.

Du haut de sa quarantaine, ce grand paysan 3e fils d’une fratrie de 7 enfants n’a jamais fréquenté l’école classique. Qu’à cela ne tienne, il a suivi avec assiduité l’école de la vie en apprenant les rudiments de la culture du coton sous les pieds de son oncle paternel.

« Je suis l’aîné de ma famille. Mon père qui possédait un grand champ n’a jamais voulu me laisser partir à l’école comme d’ailleurs beaucoup de chefs de familles le faisaient dans notre village à l’époque. Je l’aidais pour les travaux champêtres. Dans notre village, je fais partie de la première génération de l’école d’alphabétisation, initiée à l’époque par la Compagnie malienne pour le Développement des textiles (CMDT) », explique M. Koné.

Bakary Koné a accompli trois mandats successifs de député élu à Koutiala, de 2007 à 2019, date de la dissolution de l’Assemblée nationale sous IBK.

Abdrahamane Dicko

 

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