Le ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé, a présidé le jeudi 27 Juillet dernier dans
la salle de conférence du DFM Agriculture, la cérémonie d’ouverture des travaux de
la deuxième session du Conseil d’administration de l’Agence d’aménagement des
terres de l’eau d’irrigation (ATI).
C’était en présence du Président Directeur général de l’ATI, Dr Lamissa Diakité et de l’ensemble des administrateurs.
Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour des travaux de cette session. Il s’agit
entre autres, de l’examen de l’état d’exécution des recommandations de la première
session ; de l’examen et l’adoption des rapports d’activités et d’exécution du budget
2016-2017 ; de l’approbation des projets de programmes d’activités ; de l’examen et
l’approbation des documents du cadre organique de l’organigramme de l’ATI ; du
manuel de procédures de gestion de comptable administrative et financière ; du plan
d’investissement et des ressources financières.
Pour démarrer ses activités, le ministère de l’Agriculture, sur financement de la
Banque Mondiale et du Budget national a mis trois grands projets à la disposition de
l’ATI dont deux en phase de préparation avancée et le troisième en sa phase de
requête et de note conceptuelle. Il s’agit notamment du Projet d’appui régional à
l’initiation au Sahel (PARIIS), le Projet de développement de l’agriculture irriguée
commerciale en Zone Office du Niger (PDAIC-ZON), et du Projet de développement
de la productivité agricole dans les zones semi-arides du Mali (PDAZAM).
Le premier projet a pour objectif principal d’améliorer la capacité de six pays du Sahel
(Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et le Tchad) à développer et à gérer
l’irrigation et d’accroitre les superficies irriguées en suivant une approche régionale
basée sur les solutions de ces pays. Le second a pour objet d’aménager des terres
irrigables dans la zone Office du Niger pour le développement de l’agriculture
irriguée commerciale. Le troisième projet vise l’amélioration de la production et de
la productivité des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux de la zone semi-
aride du Mali. Le coût de ces trois grands projets est de 80 millions de dollar US (plus de 4 milliards).
Dans son discours d’ouverture, le ministre Nango Dembélé a rappelé
que la production agricole du Mali, avec son million de terre aménageable ne doit
plus être tributaire des aléas climatiques au point d’être handicapée par la fluctuation
des précipitations. C’est pour quoi le président de la République, pour qui,
« l’or et le diamant se trouvent être le vert » a inscrit dans le programme 2014-2018,
de son projet présidentiel, l’aménagement de 100.049 ha en maîtrise totale de l’eau
et 47.848 ha en maîtrise partielle. D’où la création de l’ATI pour atteindre ces
objectifs d’ici à horizon 2018 a rappelé le ministre Nango Dembélé.
Selon l’agroéconomiste, et non moins Président Directeur Général (PDG) de l’Agence, Dr
Lamissa Diakité, l’examen et l’approbation des documents inscrits à l’ordre du jour
permettront de donner un coup d’accélérateur au démarrage des activités de sa
structure.
Rappelons que l’ATI est un jeune Etablissement public à caractère industriel et
commercial créée en 2015 dont les principales missions sont , entre autres, de
contribuer à la satisfaction des besoins en terres agricoles aménagées, d’appuyer la
réalisation des infrastructures et équipements ruraux dans les bassins de production
et d’accompagner les producteurs dans la gestion des aménagements hydro
agricoles.
Mohamed Naman Keita