15Le parti pour la renaissance nationale a animé une conférence de presse le vendredi 09 octobre 2015 à la maison de presse. C’était pour faire le point sur les dérives de gouvernance par les autorités du pays et particulièrement sur le scandale lié aux mille tracteurs.Les travaux de cette cérémonie étaient présidés par le président du parti du bélier Tièbilé Dramé.
Ladite conférence a regroupé la société civile et les principaux partis politiques d’opposition. Après les chaleureuses et fraternelles salutations adressées à l’ensemble des participants, une minute de silence a été observée à la mémoire des pélérins maliens qui sont morts lors du drame de Mina. Le président Tièbilé est revenu sur les deux ans du règne du président IBK à la tête du pays.De 2013 à nos jours, beaucoup de choses se sont passées dans la gouvernance du président IBK a rappelé Tièbilé car chaque jour qui passe, les maliens ont le sentiment d’être trahi par le régime en place. De scandales en scandales et le Mali se retrouve finalement dans une véritable dérive.
Dans son intervention, il a rappelé la défaite de l’armée malienne du 21 mai 2014, l’emergence des mouvements armés, la signature de l’accord de paix et de la réconciliation nationale issu du processus d’Alger qui dans les faits consacre la division du pays, la recrudescence des attaques, les mutiples voyages du président, les questions relatives aux engrais frélatés, à la démolition des maisons
de Souleymanebougou, la surfacturation des matériels d’équipement de l’armée et l’achat de l’avion présidentiel. Les béliers de Bolibana conçoivent ce régime comme une gouvernance patrimoniale car toutes ces dérives se font dans une totale impunité. Pour la problématique liée à l’achat des tracteurs, le gouvernement malien avait parlé d’un appel d’offres lancé à l’endroit des opérateurs économiques alors que selon le parti d’opposition, c’est un marché de surfacturation et de rétrocommission lié aux tracteurs, et qu’il n’y a pas eu d’appel d’offres. Tièbilé pense objectivement que les citoyens doivent réagir face à cette situation qui fait aujourd’hui la une de tous les débats.
A ce titre le Parena souhaite que le vérificateur général se saisisse lui-même de l’affaire pour que toute la lumière se fasse.
Alassane Cissé