Approvisionnement en intrant agricole : la manigance du cabinet de l’agriculture pointée de doigt

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Depuis la journée du paysan malien couplée au lancement de la campagne agricole 2017-2018, en juin dernier et qui était présidée par le président de la République IBK en présence du ministre de l’agriculture Nango Dembélé et les acteurs du secteur agricole de notre pays, la discordance ne cesse d’intoxiquer le bon déroulement  de ladite campagne. Cela est dû à la trahison de certains distributeurs agréés par les siens et la manigance du département de l’agriculture.

 

Pendant que le président de la République est préoccupé de la réussite de la campagne agricole 2017-2018 qui a coûté chère au budget national, d’autre continu à s’approvisionner de façon illicite au budget alloué à celle-ci. Pourtant, la vie nous enseigne que plus les labours  sont nombreux, plus les grains sont savoureux. Cela s’explique par le résultat d’une forte implication tant sur le plan financier que sur le plan technique dans le domaine de l’agriculture du Président IBK ne peut être qu’une satisfaction pour les Maliens.

 

Malheureusement dans notre pays, il serait très probable de s’attendre à un  résultat satisfaisant de la campagne en cour. Les raisons sont simples car le secteur est bourré des intentions malveillantes de certains acteurs. A cela s’ajoute une manigance organisée au sein du département l’agriculture.

 

Des promoteurs d’usine (industriels) qui se transforment en commerçants détaillants ont tenté d’écarter les distributeurs de proximité. Une sélection de choix sans critères légitimes ni conditions légales organisée en symbiose avec la Direction Nationale de l’Agriculture (DNA) et le ministère de l’Agriculture, une mauvaise répartition de caution technique. L’objectif de cette manigance n’est autre que de préparer un terrain de falsification de dossier et de détournement de fonds alloué à l’agriculture.

 

A mie campagne déjà nous assistons à un retard de productivité du l’innascibilité des intrants dans certaines zones de forte production comme par exemple dans les zones office du Niger et office Riz (hors casier) dans le cercle de Koutiala etc. Cette situation alarmante a incité certains élus de la nation qui après leurs observations dénoncent des cas de surfacturation et malversations autour des intrants agricoles. Ses derniers prétendent déposer une notion interpellatrice contre le ministre Nango Dembélé dans les jours à venir pour qu’il vienne s’expliquer devant les élus de la nation car cela rentre dans le cadre du contrôle des actions gouvernementales.

 

Cette manigance finira par compromettre l’épanouissement du secteur. Quel avenir pour l’agriculture malienne ? On ne s’aurait parlé d’avenir du secteur sachant que ce comportement indécent qui n’honore pas notre pays ne cesse de produire des conséquences fâcheuses. Comme conséquences, on peut citer entre autre : les prévisions auxquelles le président de la République s’attendait (9.820.244 tonnes de céréales soit un taux d’accroissement de 11%) ne s’aurait être atteint, les partenaires techniques et financiers et les projets rattachés à l’agriculture comme Papam, Pria-Mali, Sapepe, P2rs, Passip seront limités dans leurs objectifs, l’insécurité alimentaire avec comme corolaire la famine verront le jour, le taux de chômage s’accroitra et le Mali reculera en terme de PIB. Que Dieu nous en garde.

 

TANG ALMOOT

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