La journée de ce mercredi 21 Août 2019 a été l’occasion par les acteurs du secteur agricole du Mali et ses partenaires à se pencher sur la présentation du rapport de The African Seed Access Index (TASAI) et de l’Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA) réalisé au mois de juin dernier au Mali sur l’industrie dans le secteur de semences.
TASAI en sigle, est une initiative de recherche de l’industrie semencière dont l’objectif est d’encourager les gouvernements africains et d’autres acteurs de l’industrie semencière à créer et à maintenir des environnements propices qui accélèreront le développement d’un système de semence dynamique dirigé par le secteur privé pour servir les petits exploitants agricoles ainsi que les agriculteurs commerciaux.
Pour le Directeur National de l’Agriculture M Oumar Tamboura, cette présentation permettra aux membres du secteur de discuter les résultats de l’étude menée par TASAI au Mali en vue de la validation des résultats. En outre, les participants discuteront des priorités spécifiques en matière de réforme politique, institutionnelle et l’industrie dans le secteur de semences au Mali, et recevront une mise à jour sur des interventions importantes du secteur de semences dans le pays.
Parlant de ce rapport du Mali, les principales conclusions de l’étude TASAI pour évaluer la structure et les performances économiques du secteur des semences au Mali. L’étude analyse l’environnement propice nécessaire à la mise en place d’un secteur semencier formel dynamique reposant sur cinq cultures vivrières importantes pour la sécurité alimentaire au Mali (le maïs, le riz, le sorgho, le niébé et le manioc) dont la culture couvre environ 34% de terres arables du pays (FAO), 2019). L’étude a aussi porté sur 20 indicateurs repartis en catégories suivantes : Recherche et Développement, Compétitivité de l’Industrie, Politique et Réglementation Semencière, Soutien Institutionnel et Services aux Petits Exploitants.
Sur la base des résultats de l’étude de pays TASAI, les priorités de développement sont les suivantes : la nécessité de renforcer l’IER en termes de nombre de sélectionneurs et de ressources financières pour le développement de variétés ; il existe un besoin urgent d’analyser le système de production de semences au Mali afin de s’assurer que les semences vendues aux agriculteurs répondent aux exigences de qualité comme stipulé dans les réglementations et le décret sur les semences. Et aussi que la DNA doit rendre pleinement opérationnel le Comité National sur l’Origine des Semences et des Plantes (CNSOV) afin de garantir que le processus de mise en circulation des variétés est bien compris et suivi…
Bokoum Abdoul Momini/Maliweb.net