Agriculture : Les maliens ont faim !

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2 millions 200 milles hectares, c’est la superficie des terres aptes à l’irrigation au Mali. Cette révélation a été faite par la Direction nationale du génie rural. En plus de ce potentiel en terre agricole, notre pays dispose d’importantes ressources en eau. Pourtant, la production agricole est en deçà des besoins de consommation avec l’effet conjugué des alias climatiques et le sous équipement des producteurs.

 

 

Le Mali dispose d’importantes ressources en eau et en terre agricole. Selon les statistiques fournies par la Direction Nationale du Génie rural, les terres aptes à l’irrigation sont de l’ordre de 2 millions 200 milles hectares dont 1millions en zone de l’office du Niger. Sous ces potentiels, seulement 18% sont aménagées. Selon les spécialistes, les terres irrigables sont constituées de plaine, de terrasse, de mare, de lac, de baffons, et d’espace inter-dunaire au nord. Quant aux ressources en eaux,  elles sont constituées des 2 grands fleuves : le Niger et le Sénégal et les cours d’eaux temporaires. Malgré cette disponibilité, l’agriculture au Mali se heurte aux caprices du temps et du climat.

 

 

A cet effet, il est indispensable de réaliser des aménagements, d’aller à la maîtrise de l’eau et d’avoir des équipements.  18% de terres aménagées, un taux certes faible, mais il dénote les efforts fournis par les différents gouvernements qui se sont succédé de l’indépendance à nos jours.

 

 

« Depuis pratiquement l’indépendance jusqu’à maintenant, nous sommes en train de suivre un rythme progressif de réalisation des aménagements. Si je me base sur ce qui avait été réalisé à l’indépendance, nous ne dépassions pas en tout et  pour tout 50 milles hectares de réalisations en termes d’engagements d’hydro agricoles, superficie et aménagements équipés. Aujourd’hui, nous sommes 400 milles hectares près », nous a confié un producteur. A l’en croire, il faut reconnaitre que le plus grand rythme de progression a été réalisé ces 30 dernières années avec l’intérêt des partenaires techniques pour le domaine. Egalement, grâce à la volonté politique, notamment du côté de l’office du Niger et des petits aménagements hydro-agricoles.

 

 

Le crédit de confiance accordé au Mali, en tout cas, par ses partenaires a, sans doute, imprimé une nouvelle dynamique au rythme des aménagements. Mais l’équation qui reste posée est la professionnalisation du secteur agricole par la formation et l’équipement des producteurs.

Aliou Agmour Touré               

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1 commentaire

  1. Le monde s’interroge au sujet des ces terres non cultivées…Il y a déjà des terres cultivées n’est -il pas possible d’y prendre des apprentis qui recevraient des terres à cultiver?..Pourquoi ne pas faire venir des producteurs de fruits efficaces de pays comme le Maroc.
    IL est écrit… “Malgré cette disponibilité, l’agriculture au Mali se heurte aux caprices du temps et du climat…Sans blague ? Et comment font les agriculteurs des autres Pays !!!

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