Agriculture au Mali : Une tradition encore archaïque

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Pays sahélien par excellence, le Mali est en effet, trop souvent victime des sécheresses cycliques qui s’abattent sur la région ou des caprices d’une pluviométrie qui se soldent par de trop fortes précipitations ravinant toutes les bonnes terres arables. Au Mali, l’agriculture est l’activité économique la plus importante malgré que certaines parties de ses terres ne soient pas exploitables. Elle fait vivre plus de 14 000 000  de Maliens. Ainsi, la majeure partie de ses terres cultivées est consacrée à la production de céréales : le sorgho ou gros mil dans les régions les plus arrosées et le petit mil dans les régions sèches et sur les sols sableux. Certaines cultures vivrières sont également des cultures d’exportation ; des graines de sésames et des arachides. En plein essor, la culture du coton s’est surtout développée.

Pour la balance commerciale malienne, ces exportations de coton représentent la principale recette, supplantant depuis plus d’une décennie d’années les produits de l’élevage. Autres cultures commerciales : les fruits et légumes. Activité de saison sèche, cette production maraîchère et fruitière s’est développée autour des villes pour répondre aux besoins des citadins (hauts fonctionnaires et personnel expatrié européen), mais aussi pour l’exportation. Les mangues arrivent maintenant en 3ème position dans les recettes d’exportation, derrière le coton et les produits d’élevage.

Pratiqué par les nomades dans le nord, par l’association nomades agriculteurs sédentaires dans la majeure partie du pays et par les seuls agriculteurs dans le sud, l’élevage compte aujourd’hui des millions de bovins. Pour donner le maximum de chances de développement à leurs agricultures, les autorités maliennes ont entrepris une œuvre de longue haleine à la fois pour pallier les inconvénients d’un climat aride et les traditions trop archaïques de la paysannerie.

 

 

Destin GNIMADI

 

 

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